Fauré’s last short piece for cello and piano was the
Sérénade, composed in 1908, possibly as a gift to Casals on his engagement to the Portuguese cellist Guilhermina Suggia (the two were never married). The piece is unequivocally middle-period Fauré, with its unsettled harmonies, interweaving melodic lines and refusal to fall into tidy compartments. Casals wrote to the composer: ‘The
Sérénade! it’s delicious—every time I play it, it seems new, it’s so attractive.’ And indeed it reveals its beauties only with repeated playing or listening.
from notes by Roger Nichols © 2012
La dernière petite pièce pour violoncelle et piano de Fauré est la
Sérénade, composée en 1908, peut-être en guise de cadeau pour Casals lors de ses fiançailles avec la violoncelliste portugaise Guilhermina Suggia (ils ne se sont jamais mariés). Cette pièce appartient sans équivoque à la période médiane de Fauré, avec ses harmonies non résolues, ses lignes mélodiques entremêlées et le refus de tomber dans des cases bien définies. Casals a écrit au compositeur: «La
Sérénade! Elle est délicieuse—chaque fois que je la joue, elle paraît nouvelle, elle est tellement jolie.» Et en fait, elle ne révèle ses beautés qu’en la jouant ou en l’écoutant à plusieurs reprises.
extrait des notes rédigées par Roger Nichols © 2012
Français: Marie-Stella Pâris
Faurés letztes kurzes Werk für Violoncello und Klavier war seine
Sérénade, die 1908 entstand und möglicherweise ein Geschenk an Casals zu dessen Verlobung mit der portugiesischen Cellistin Guilhermina Suggia (die er jedoch nicht heiratete) war. Das Stück entstammt unmissverständlich der mittleren Schaffensperiode Faurés: die Harmonien sind unbeständig, die melodischen Linien sind miteinander verwoben und es lässt sich nicht eindeutig einordnen. Casals schrieb an den Komponisten: „Die
Sérénade! Sie ist köstlich—jedes Mal, wenn ich sie spiele, scheint sie neu, sie ist sehr hübsch.“ Und tatsächlich tut sich die Schönheit des Stücks erst richtig auf, wenn es mehrmals gespielt oder angehört wird.
aus dem Begleittext von Roger Nichols © 2012
Deutsch: Viola Scheffel