When Bartók and his wife arrived in New York as refugees in 1940, Serly greeted them at the docks, and through the remainder of Bartók’s life spent much of his time supporting and visiting the older composer. In addition to his completions of Bartók’s Viola Concerto and Third Piano Concerto, he also arranged and edited several other Bartók scores (including a suite from the collection of piano pieces
Mikrokosmos), and lost few opportunities to proselytize on behalf of the music of his great elder compatriot. As a result Serly’s own music—his works include two symphonies, a viola concerto (composed in 1929), a concerto for violin and wind instruments, chamber and vocal compositions—has tended to be overshadowed by his advocacy of Bartók. In a sense his Rhapsody for viola and orchestra also dwells within that shadow. It was composed in 1946–8: just at the time, therefore, when Serly was working on his realization of Bartók’s Viola Concerto. And its subtitle is, in fact, Rhapsody on Hungarian Folk Tunes harmonized by Béla Bartók; for the themes are taken from some of the folksong transcriptions that appear in Bartók’s piano cycle
For Children. Serly sets them skilfully within interludes and elaborate decoration, and gives the overall conception a purposeful shape, with a rollicking finale.
from notes by Calum MacDonald © 2010
Lorsque Bartók et sa femme se sont réfugiés à New York en 1940, Serly les a accueillis au débarcadère et, jusqu’à la fin de la vie de Bartók, il a passé une grande partie de son temps à soutenir et à rendre visite à son aîné. Il a non seulement achevé le Concerto pour alto et le Troisième Concerto pour piano de Bartók, mais il a aussi arrangé et édité plusieurs autres partitions de Bartók (notamment une suite du recueil de pièces pour piano
Mikrokosmos) et n’a guère manqué une occasion de faire du prosélytisme en faveur de la musique de son illustre aîné. La propre musique de Serly—ses œuvres comprennent deux symphonies, un concerto pour alto (composé en 1929), un concerto pour violon et instruments à vent, de la musique de chambre et des œuvres vocales—a donc été relativement éclipsée par son plaidoyer en faveur de Bartók. En un sens, sa Rhapsodie pour alto et orchestre demeure aussi dans cette ombre. Il l’a composée en 1946–48: donc, juste à l’époque où il travaillait à sa réalisation du Concerto pour alto de Bartók. En fait, son titre complet est Rhapsodie sur des airs traditionnels hongrois harmonisés par Béla Bartók; car les thèmes sont empruntés aux transcriptions de chansons traditionnelles qui apparaissent dans le cycle pour piano de Bartók
Pour les enfants. Serly les insère habilement au sein d’interludes et d’une décoration élaborée, tout en donnant à la conception de l’ensemble une forme résolue avec un finale exubérant.
extrait des notes rédigées par Calum MacDonald © 2010
Français: Marie-Stella Pâris
Als Bartók und seine Frau 1940 als Flüchtlinge in New York ankamen, begrüßte Serly sie im Hafen und er unterstützte und besuchte den älteren Komponisten bis zu dessen Tod. Neben seiner Fertigstellung des Bratschenkonzerts und des Dritten Klavierkonzerts Bartóks arrangierte und edierte er noch weitere Werke des Komponisten (darunter eine Suite aus dem Klavierzyklus
Mikrokosmos) und verpasste kaum eine Gelegenheit, für die Musik seines großen älteren Zeitgenossen zu missionieren. Das hatte zum Ergebnis, dass Serlys eigene Werke—darunter befinden sich zwei Symphonien, ein Bratschenkonzert (das 1929 entstand), ein Konzert für Violine und Blasinstrumente, Kammer- und Vokalmusik—durch sein Eintreten für Bartók überschattet wurden. In gewisser Weise befindet sich seine Rhapsodie für Bratsche und Orchester auch in diesem Schatten. Sie entstand 1946–48—genau zu der Zeit, als Serly das Bratschenkonzert von Bartók ausarbeitete. Und der vollständige Titel lautet zudem „Rhapsodie über ungarische Volksmelodien, harmonisiert von Béla Bartók“, da die Themen aus einigen der Volksliedtranskriptionen stammen, die in Bartóks Klavierzyklus
Für Kinder verarbeitet sind. Serly kombiniert sie geschickt mit Zwischenspielen und kunstvollen Verzierungen und verleiht dem Ganzen eine wohl überlegte Form mit einem ausgelassenen Finale.
aus dem Begleittext von Calum MacDonald © 2010
Deutsch: Viola Scheffel