The most famous violinist in history, Nicolò Paganini did not start to play the violin before the age of seven. His first instrument was actually the mandolin, and he was subsequently to be very proficient on the guitar. Born in Genoa on 27 October 1782, he was originally taught by his father, an overbearing man who practically starved him into continuous practising after Paganini’s mother told him of a dream in which an angel had promised their son would become the greatest violinist in the world. He made prodigious progress, studying with the theatre violinist Cervetto and the maestro di cappella of Genoa Cathedral, Giacomo Costa. But it was a visit to Genoa in 1794 by the dazzling Polish violinist August Duranowski that inspired him to attempt technical feats on the instrument that had hitherto been unknown in Italy. At the age of twelve he was taken to Parma by his father, and there he mainly studied composition with Paer, as he seemed to have already absorbed everything that could be known about violin playing. He received encouragement from Kreutzer and studied the violin works of other composers, notably Pietro Locatelli’s
L’arte del violino, and this along with his own experiences of writing music inspired him to push further the limits of violin technique.
Paganini moved to Lucca with his brother at the age of eighteen, where he was shortly appointed to be the leader of the new national orchestra. When this was replaced by a court orchestra to serve the Princess Elisa Baciocchi (later Grand Duchess of Tuscany), who had been installed by her brother, Napoleon Bonaparte, as ruler of Lucca, Paganini was relegated to the second desk, but he was soon appointed as the court’s solo violinist. It was during this period that he started experimenting with the effects he could obtain by restricting himself to just two strings—and eventually to the G string only. At the same time he developed methods that would aid his virtuosity: as well as using unconvential tunings to simplify the fingering of intricate passagework, he flattened the bridge to make it easier to bow from one string to another, and used thinner strings that increased the brilliance of the sound and allowed higher harmonics.
Dissatisfied with the limitations of musical life at Lucca, Paganini abandoned the city in December 1809 to carve out a career as a solo instrumentalist. He travelled widely in Italy, and stunned audiences by his flamboyant and mesmerizing technique and appearance. He began to attract international attention, but he was comparatively unsuccessful in playing music by other composers and seems to have been reluctant to quit his native Italy until he could compose a repertoire that would display his performing skills to his satisfaction. It was in this situation that he started to compose the works for which he is now remembered, including the First Violin Concerto, which he premiered in Naples in 1819. The following year the publisher Ricordi issued Paganini’s first six opus numbers, beginning with the 24 Caprices Op 1. These were considered unplayable by most contemporary violinists.
After he had established himself both as a composer and as a phenomenal performer, in 1828, Paganini crossed the Alps with his son Achille and the boy’s mother, the singer Antonia Bianchi. Thus began the tour of Vienna, Prague, Germany, Paris and London that made his fame immortal. His repertoire was almost exclusively of his own compositions—unusual at the time—and he played entirely from memory. In fact, Paganini’s European career was relatively short. Though he found fame and fortune his health suffered seriously and he returned to Italy, settling for a time in Parma. However he resigned his post there and instead became involved in a doomed—because illegal—scheme to open a gambling casino in Paris. By the mid-1830s his concert-giving career was more or less over. Afterwards he became a dealer in musical instruments, and towards the end of his life lost his voice almost completely because of a paralysed larynx. He died in Nice in 1840; since he had refused the Last Rites during his illness he was refused burial in church, but in 1845 his remains were transferred to Parma through the good offices of the Duchess Marie-Louise of Austria and buried there two years later. Finally in 1876 they were transferred to his last resting place in Genoa.
A forerunner and inspirer of his younger contemporaries Chopin, Liszt and Berlioz, Paganini was the archetype of the virtuoso performer. His technique was so phenomenal, and his saturnine presence so magnetic, that he was popularly believed to be in league with the Devil. He communicated a new vision of what the violin could achieve. But perhaps if Paganini had not been such an extraordinary performer his achievements as a composer would have been appreciated more. In fact he was very far from being obsessed with technical brilliance for its own sake. He was an enthusiastic player of chamber music, particularly the quartets of Haydn, Mozart and Beethoven, while he recognized the genius of Berlioz, who famously wrote Harold in Italy for Paganini to play—on the viola. (Paganini declined to perform it, but gave Berlioz 20,000 francs for the piece.)
from notes by Calum MacDonald © 2009
Le plus célèbre violoniste de l’histoire, Niccolò Paganini, ne commença pas le violon avant l’âge de sept ans. En fait, il joua d’abord de la mandoline avant de devenir un guitariste chevronné. Né à Gênes le 27 octobre 1782, il reçut ses premières leçons de son père, un homme autoritaire qui l’affama presque à force de le faire travailler après que sa femme lui eut annoncé s’être entendu promettre par un ange, en rêve, que leur fils deviendrait le plus grand violoniste du monde. Niccolò fit de prodigieux progrès, étudiant avec le violoniste de théâtre Cervetto et le maestro di cappella de la cathédrale de Gênes, Giacomo Costa. Mais ce fut le passage dans cette ville de l’éblouissant violoniste polonais August Duranowski, en 1794, qui l’incita à tenter au violon des prouesses techniques jusqu’alors inconnues en Italie. Quand il eut douze ans, son père l’emmena à Parme, où il étudia surtout la composition avec Paër, vu qu’il avait apparemment déjà assimilé tout ce qu’il y avait à savoir sur le jeu du violon. Il fut encouragé par Kreutzer et étudia les œuvres violonistiques d’autres compositeurs, notamment
L’arte del violino de Pietro Locatelli—ce qui, ajouté à ses propres expériences d’écriture musicale, l’amena à repousser les limites techniques de son instrument.
À dix-huit ans, Paganini s’installa avec son frère à Lucques, où il fut bientôt nommé premier violon du nouvel orchestre national. Lorsque cet ensemble devint un orchestre de cour au service de la princesse Elisa Baciocchi (la future grande duchesse de Toscane), installée souveraine de Lucques par son frère Napoléon Bonaparte, Paganini fut d’abord relégué au second pupitre, puis très vite nommé violon solo de la cour. Ce fut alors qu’il se mit à expérimenter les effets possibles à obtenir en se limitant à deux cordes—et, finalement, à la seule corde de sol. Dans le même temps, il développa des méthodes qui allaient contribuer à sa virtuosité: tout en usant d’accords peu conventionnels pour simplifier le doigté des passages complexes, il abaissa le chevalet pour pouvoir plus facilement donner des coups d’archet d’une corde à l’autre et employa des cordes plus épaisses pour amplifier l’éclat sonore et permettre des harmoniques plus aigus.
En décembre 1809, Paganini quitta Lucques et sa vie musicale trop étriquée pour se lancer dans une carrière de soliste. Il voyagea partout en Italie, stupéfiant le public par sa technique et son allure flamboyantes, fascinantes. Il commença d’attirer les regards internationaux mais jouer la musique des autres ne lui valut guère de succès et il semble avoir rechigné à quitter son Italie natale tant qu’il n’aurait pas écrit un répertoire qui le satisfairait et lui permettrait de montrer ses talents d’interprète. Aussi se mit-il à composer les œuvres pour lesquelles nous le connaissons aujourd’hui, notamment le Concerto pour violon no 1, dont il donna la première audition à Naples, en 1819. L’année suivante, ses six premiers numéros d’opus, à commencer par ses vingt-quatre Caprices op. 1, parurent chez Ricordi. La plupart des violonistes de l’époque les jugèrent injouables. En 1828, après s’être forgé une réputation de compositeur et d’interprète phénoménal, Paganini franchit les Alpes avec son fils Achille et la mère de ce dernier, la chanteuse Antonia Bianchi. Ainsi commença la tournée qui l’emmena à Vienne, à Prague, en Allemagne, à Paris et à Londres, lui acquérant une gloire immortelle. Il jouait presque exclusivement ses propres compositions—chose rare à l’époque—, et entièrement de mémoire. En fait, sa carrière européenne fut relativement brève. Il trouva la gloire et la fortune mais sa santé de dégrada sérieusement et il rentra en Italie, travaillant pour un temps à Parme. Cependant, il démissionna de son poste et s’impliqua dans l’ouverture d’un casino parisien, une entreprise vouée à l’échec car illégale. Dans les années 1835, sa carrière de concertiste étant plus ou moins finie, il se fit marchand d’instruments; vers la fin de sa vie, une laryngoplégie le rendit presque aphone. Il mourut à Nice en 1840 mais, comme il avait refusé les derniers sacrements lors de sa maladie, on lui refusa l’inhumation religieuse; en 1845, toutefois, la duchesse Marie-Louise d’Autriche veilla à ce que sa dépouille soit transférée à Parme, où on l’enterra deux ans plus tard. En 1876, enfin, ses restes furent transférés à Gênes, sa dernière demeure.
Précurseur et inspirateur de ses jeunes contemporains Chopin, Liszt et Berlioz, Paganini fut l’archétype du virtuose. Sa technique était si phénoménale, son air désabusé si charismatique que les gens le croyaient de mèche avec le Diable. Il éclaira d’un jour nouveau les possibilités du violon. Pourtant, ses extraordinaires qualités d’interprète ont peut-être nui à l’appréciation de ses œuvres. En fait, loin d’être obsédé par le pur brio technique, il était un chambriste enthousiaste (notamment dans les quatuors de Haydn, Mozart et Beethoven), qui reconnaissait aussi le génie de Berlioz—lequel, on le sait, écrivit Harold en Italie pour qu’il le joue, mais à l’alto. (Paganini déclina l’offre, mais donna à Berlioz 20.000 francs pour cette œuvre.)
extrait des notes rédigées par Calum MacDonald © 2009
Français: Hypérion
Niccolò Paganini, der berühmteste Geiger in der Geschichte, begann erst im Alter von sieben Jahren Violine zu spielen. Sein erstes Instrument war die Mandoline, und später spielte er sehr professionell Gitarre. Er wurde am 27. Oktober 1782 in Genua geboren und ursprünglich von seinem Vater unterrichtet, einem anmaßenden Mann, der, nachdem Paganinis Mutter ihm von ihrem Traum erzählt hatte, in dem ein Engel versprochen hatte, dass ihr Sohn der größte Geiger der Welt werden sollte, seinen Sohn praktisch am Hungertuch nagen ließ, damit er unaufhörlich übte. Er machte erstaunliche Fortschritte, studierte beim Theatergeiger Cervetto und dem Maestro di cappella der Kathedrale von Genua, Giacomo Costa. Ein Besuch des glänzenden polnischen Geigers August Duranowski in Genua 1794 inspirierte ihn, technische Kunststücke auf dem Instrument zu versuchen, die bisher in Italien unbekannt waren. Mit zwölf Jahren brachte sein Vater ihn nach Parma, wo er bei Paër Komposition studierte, da er sich offensichtlich schon alles Wissenswerte über die Violine angeeignet hatte. Er wurde von Kreutzer in seinem Vorhaben ermuntert und studierte die Violinwerke anderer Komponisten, besonders Pietro Locatellis
L’arte del violino, was ihn ausgehend von seinen eigenen Erfahrungen mit dem Komponieren anregte, die Grenzen der Violintechnik zu erweitern.
Im Alter von 18 zog er mit seinem Bruder nach Lucca, wo er bald zum Konzertmeister des neuen Nationalorchesters berufen wurde. Als dies durch ein Hoforchester im Dienst der Fürstin Elisa Baciocchi (der späteren Großherzogin der Toskana) ersetzt wurde, die von ihrem Bruder Napoleon Bonaparte als Regentin von Lucca eingesetzt worden war, wurde er zum zweiten Pult relegiert, jedoch bald darauf zum Sologeiger des Hofes gemacht. In dieser Zeit begann er, mit den Effekten zu spielen, die er durch die Beschränkung auf zwei Saiten—und später die G-Saite allein—erreichen konnte. Gleichzeitig entwickelte er Methoden, die seine Virtuosität unterstützen sollten, und ungewöhnliche Stimmungen, um die Griffe für kompliziertes Passagenwerk zu erleichtern; zur Erleichterung des Saitenwechsels beim Streichen machte er den Steg flacher, und er verwendete dünnere Saiten, die einen brillanteren Klang mit mehr Obertönen erzeugten.
Paganini war bald mit den Beschränkungen des Musiklebens in Lucca unzufrieden und verließ die Stadt im Dezember 1809, um sich eine Karriere als Instrumentalsolist zu schmieden. Er reiste viel innerhalb Italiens und erstaunte das Publikum mit seiner extravaganten und hypnotisierenden Technik und Erscheinung. Er begann internationale Beachtung zu finden, hatte aber relativ wenig Erfolg, wenn er die Musik anderer Komponisten spielte, und zögerte offenbar, seine italienische Heimat zu verlassen, bevor er ein Repertoire komponiert hatte, das seine Aufführungskunst zu seiner Befriedigung zur Schau stellen würde. In dieser Situation befand er sich, als er die Werke zu komponieren begann, für die er heute berühmt ist, einschließlich des Ersten Violinkonzerts, das er 1819 in Neapel uraufführte. Im folgenden Jahr veröffentlichte der Verlag Ricordi Paganinis erste sechs Opusnummern, beginnend mit den Capricen op. 1. Diese wurden von vielen zeitgenössischen Violinisten für unspielbar gehalten.
Nachdem er sich als Komponist und als phänomenaler Interpret etabliert hatte, überquerte Paganini 1828 die Alpen mit seinem Sohn Achille und dessen Mutter, der Sängerin Antonia Bianchi. Damit begann die Konzertreise nach Wien, Prag, Deutschland, Paris und London, die ihm unsterblichen Ruhm einbrachte. Sein Repertoire bestand nahezu ausschließlich aus seinen eigenen Kompositionen—seinerzeit ungewöhnlich—und er spielte immer aus dem Gedächtnis. Paganinis europäische Karriere war allerdings relativ kurz. Obwohl er Ruhm und Reichtum fand, litt seine Gesundheit, und er kehrte nach Italien zurück, wo er sich eine Zeit lang in Parma ansiedelte. Er trat jedoch von seinem dortigen Posten zurück und beteiligte sich an einem zum Untergang verurteilten—weil illegalen—Plan, ein Spielcasino in Paris zu eröffnen. Mitte der 1830er Jahre war seine Konzertkarriere praktisch zu Ende. Danach handelte er mit Musikinstrumenten, und gegen Ende seines Lebens verlor er wegen einer Kehlkopflähmung seine Stimme nahezu vollständig. Er starb 1840 in Nizza, und da er während seiner Krankheit die Sterbesakramente verweigert hatte, wurde ihm eine Begräbnisfeier in der Kirche verwehrt. Durch die guten Dienste der Herzogin Marie-Louise von Österreich wurden seine Gebeine jedoch 1845 nach Parma gebracht und zwei Jahre später dort begraben. 1876 wurden sie schließlich in seiner letzten Ruhestätte in Genua beigesetzt.
Paganini war ein Vorläufer und eine Inspirationsquelle für seine jüngeren Zeitgenossen Chopin, Liszt und Berlioz und der Urtyp des Virtuosen. Seine Technik war so phänomenal und seine finstere Ausstrahlung so magnetisch, dass er nach populärer Ansicht einen Pakt mit dem Teufel hatte. Er vermittelte eine neue Vision dessen, was die Violine erreichen konnte. Aber wäre Paganini nicht solch ein außerordentlicher Interpret gewesen, würden seine kompositorischen Leistungen stärker gewürdigt. Tatsächlich war er weit von einer Besessenheit nach technischer Brillanz um ihrer selbst willen entfernt. Er war ein enthusiastischer Kammermusiker, besonders im Spiel von Quartetten von Haydn, Mozart und Beethoven, und er erkannte das Genie von Berlioz, der Harold in Italien für Paganini schrieb, der es—auf der Bratsche—aufführen sollte. (Paganini lehnte die Aufführung zwar ab, gab Berlioz jedoch 20.000 Francs für das Werk.)
aus dem Begleittext von Calum MacDonald © 2009
Deutsch: Renate Wendel