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With six sections running to nearly 200 semibreves, it is one of Byrd’s two long ‘32-bar’ pavans. The other one is the Quadran pavan, based on the Passamezzo moderno in G major. As he would do with the Quadran, no doubt written some ten or fifteen years later, Byrd here stretches out the eight essential notes of the Italian bass (G, F, G, D, B flat, F, D, G) to fill the 32-semibreve phrases by making each note of the bass last four semibreves. Again as with the Quadran, these Passinge mesures works are only superficially in the ‘dance’ forms of pavan and galliard; they should clearly be played linked together and are transformed by the unifying presence of the Passamezzo antico bass into a large-scale ground. The fact that Byrd presented these works as a ‘pavan’ and a ‘galliard’ depends essentially on their musical character rather than their precise structural form.
The pavan contains six statements of the bass, and conforms to standard pavan structure, although they are six genuine variations on the same bass and Variations 2, 4 and 6 are not ‘varied repeats’ of 1, 3 and 5, which strict pavan form would imply. The galliard, being faster and based on 16-semibreve statements, contains nine variations, the last of which has sonorously rich chords, comparable to the last variation in Byrd’s other grounds. As is usual for works in the first half of Byrd’s career, he breaks into dancing triplets in the second half of each movement; in the galliard this triplet section incorporates a snatch from a popular Elizabethan jig tune known as Lusty gallant.
The same popular jig tune was quoted by John Danyel, at the same point, in his excellent Passingmeasures Galliard for two lutes, probably written after Byrd’s work. Many rather simpler lute settings exist, of which John Johnson’s is perhaps the finest; it, on the other hand, may possibly predate Byrd’s work. Thomas Morley’s Pasmeasz Pavan, based on the same ground, was no doubt written under the shadow of his teacher’s work. The Passamezzo Pavana and Galiarda Passamezzo by another Byrd pupil, Peter Philips (FVB Nos 76/77, dated 1592) are a considerably more impressive tribute to the master’s works.
from notes by Davitt Moroney © 1999
Avec six sections qui font presque deux cents mesures, il s’agit de l’une des deux pavanes “à trente-deux”, les plus longues que Byrd ait jamais composées. L’autre est la pavane Quadran, basée sur la basse italienne Passamezzo moderno en sol majeur. Comme il le fera pour la Quadran, quelque dix ou quinze années plus tard, Byrd étend ici les huit notes essentielles de la basse italienne (sol, fa, sol, ré, si bémol, fa, ré, sol) sur les phrases de trente-deux mesures, en faisant durer chaque note quatre mesures. Un autre lien avec les pièces Quadran est le fait que les Passinge mesures ne sont que superficiellement dans les formes de pavane et gaillarde. Puisqu’elles doivent sans doute être jouées sans interruption et sont ainsi unifiées par la présence de la basse Passamezzo antico, le résultat est en effet un grand ground. Aussi, la dénomination “pavane” ou “gaillarde” concerne plutôt le caractère de chaque mouvement et non sa forme précise.
La pavane présente six énoncés de la basse et se conforme ainsi à une structure de pavane en six parties. Mais il ne s’agit pas de vraies “strophes” car chaque section est une variation sur la même basse ; les variations 2, 4 et 6 ne sont pas des reprises variées des variations 1, 3 et 5, ce qui aurait été imposé par une vraie structure de pavane. La gaillarde, étant plus rapide et “à seize”, contient neuf variations. La dernière est particulièrement riche, comparable à l’ultime variation des autres grounds du compositeur. Comme d’habitude dans les œuvres de cette période de la vie de Byrd, il introduit des triolets en rythmes de danse dans la deuxième partie de chaque mouvement. Dans la gaillarde, cette partie en triolets incorpore des fragments d’une gigue populaire de l’époque, connue sous le nom de “Galant vigoureux” (“Lusty gallant”).
Cette même gigue est citée par John Danyel, exactement au même endroit, dans son excellente Passing measures Galliard pour deux luths, probablement écrite après celle de Byrd. D’autres versions, plus simples, pour luth sont connues ; celle de John Johnson est peut-être la plus accomplie et pourrait, en revanche, avoir été composée avant celle de Byrd. Thomas Morley a également écrit une “Pasmeasz Pavan”, construite sur la même basse, sans doute sous l’influence de l’œuvre de son maître. La Passamezzo Pavana et la Galiarda Passamezzo d’un autre élève de Byrd, Peter Philips (FVB n° 76, n° 77, datées de 1592) sont un hommage au maître, encore plus impressionnant.
extrait des notes rédigées par Davitt Moroney © 1999