This youthful work in C major was possibly inspired by Hugh Aston’s excellent
Hornepype (c1530), and probably dates from the late 1560s. At the start Byrd puts on the brakes, wilfully holding back the energy so that the piece almost seems to have difficulty getting off the ground. But his apparently slow starts are always deliberate, a compositional ploy designed to set off the intensity that follows. When he does at last release the energy the work takes flight rapidly, with all the force of pent-up vigour and good humour. In
Neighbour’s words, this
Horne Pipe ‘keeps breaking into dance rhythms of unquenchable gaiety’.
from notes by Davitt Moroney © 1999
Cette œuvre de jeunesse, en ut majeur, est peut-être inspirée par l’excellent
Hornepype de Hugh Aston (vers 1530), et date probablement de la fin des années 1560. Au tout début, Byrd retient délibérément l’énergie. Comme résultat, la pièce semble avoir du mal à commencer. Mais cette sorte de frein, comme toujours dans de telles pièces, n’est qu’une astuce, une technique de composition pour mieux mettre en valeur ce qui va suivre. Quand il lâche l’énergie finalement, l’œuvre prend son envol rapidement, avec toute la force d’une puissance libérée, et de bonne humeur. Pour reprendre la phrase de Neighbour, ce
Horne Pipe “ne peut pas s’empêcher de danser sur des rythmes d’une gaieté inextinguible.”
extrait des notes rédigées par Davitt Moroney © 1999