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This bass melody is a ‘long’ ground (it lasts for twelve bars). There are two 4-bar phrases, the end of each of which is marked by a little 2-bar phrase of different character, creating a most original ‘4+2, 4+2’ form for each variation. The 2-bar phrases are either quiet in the context of a loud variation or loud in the context of a quiet one; or perhaps slow in a fast one or fast in a slow one; or triplets after duplets, duplets after triplets, etc. Particularly notable is the moment at the start of Variation 12 when Byrd lifts the ground melody out of the bass and into the treble. (A comparably striking use of the same effect occurs in Bach’s organ Passacaglia.) It stays there until the end of the work, although the little 2-bar interruptions remain in the bass, adding a still further element of contrast. Such features give a uniquely discursive quality to Byrd’s closely-argued musical structure, sustained over seventeen variations (indeed, this is one of Byrd’s longest works). The final variation explores both the lowest and the highest range of the keyboard.
The Second Ground is a compelling example of Byrd at his most creative, paying the greatest attention to detail. Listeners who pay it the compliment of listening with as much attention will find that it amply repays their efforts. Neighbour also mentions a final special feature, the ‘altogether exceptional lyric appeal’.
from notes by Davitt Moroney © 1999
La mélodie forme un “long” ground (qui dure douze mesures). Il y a deux phrases de quatre mesures, dont chacune est suivie d’une petite phrase de deux mesures, d’un caractère bien différent ; ceci crée une forme originale de “4+2, 4+2” pour chaque variation. Les petites phrases intermédiaires de deux mesures sont, soit douces dans le contexte d’une variation forte, soit fortes dans le contexte d’une variation douce ; ou bien lentes dans une variation rapide, et rapides dans une variation lente ; ou en triolets dans un contexte binaire, et binaires dans un contexte en triolets, etc. Le moment où Byrd, au début de la douzième variation, hausse la mélodie de la basse pour la mettre au soprano est particulièrement frappant. (Il rappelle le même procédé au milieu de la Passacaglia pour orgue de Bach.) La mélodie y reste jusqu’à la fin de l’œuvre, bien que les petites interruptions de deux mesures restent dans la basse, ce qui ajoute un élément supplémentaire de contraste. De telles caractéristiques donnent une qualité exceptionnellement riche au discours musical, soutenu de façon intense pendant les dix-sept variations (en effet, c’est l’une des œuvres les plus longues du compositeur). L’ultime variation explore les régions les plus aiguës et les plus graves du clavier.
Dans le Second Ground, on voit Byrd à l’un des sommets de sa créativité, car il prodigue une attention extrême aux plus menus détails. Les auditeurs qui y prêteront une attention aussi particulière en seront largement recompensés. Neighbour évoque un dernier élément de cette œuvre, la “beauté tout à fait exceptionnelle des phrases mélodiques”.
extrait des notes rédigées par Davitt Moroney © 1999