In 1909 Debussy wrote the cake-walk
The little nigar for Théodore Lack’s
Méthode élémentaire de piano, a less complex spin-off from the Golliwogg’s one in
Children’s Corner. Though we may now think of cake-walks as parodies of black dancing, they began as black parodies of white. ‘Us slaves’, said one, ‘watched white folks’ parties where the guests danced the minuet and then paraded in a grand march … Then we do it too, but we used to mock ’em, every step.’ Debussy’s opening tune, almost pentatonic, echoes folk songs from around the world, further enlivened by a little syncopation.
from notes by Roger Nichols © 2022
En 1909, Debussy écrivit le cake-walk
The little nigar («Le petit nègre») pour la
Méthode élémentaire de piano de Théodore Lack, une adaptation moins complexe du Golliwogg que celle du
Children’s Corner. Même si l’on peut aujourd’hui considérer les cake-walks comme des parodies de la danse des noirs, c’étaient à l’origine des parodies noires des blancs. «Nous les esclaves», dit l’un d’entre eux, «regardions les soirées des blancs où les invités dansaient le menuet, puis paradaient dans une grande marche … Ensuite nous le faisions aussi, mais nous avions l’habitude de nous moquer d’eux, à chaque pas.» Le motif initial de Debussy, presque pentatonique, rappelle les chansons traditionnelles du monde entier, légèrement coloré par un peu de syncope.
extrait des notes rédigées par Roger Nichols © 2022
Français: Marie-Stella Pâris
Ebenfalls 1909 komponierte er den Cake-Walk
The little nigar für Théodore Lacks
Méthode élémentaire de piano, ein weniger komplexer Ableger von „Golliwogg’s cake-walk“ aus
Children’s Corner. Auch wenn die sogenannten Cake-Walks heute als Parodien schwarzer Tänze gelten, so waren sie doch ursprünglich schwarze Parodien auf weiße Tänze. „Wir Sklaven“, so soll einer gesagt haben, „sahen den Feiern der Weißen zu, auf denen die Gäste Menuett tanzten und dann zu einem großen Marsch herumstolzierten … Dann haben wir das auch gemacht, aber wir haben sie verspottet, mit jedem Schritt.“ Debussys Eröffnungsmelodie, die fast pentatonisch ist, lässt Volkslieder aus aller Welt anklingen und wird durch Synkopen belebt.
aus dem Begleittext von Roger Nichols © 2022
Deutsch: Viola Scheffel