Ravel's earliest piano composition to survive is entitled
Sérénade on the manuscript, from which one might assume that it was an easy-going piece suitable for performance by young ladies in the salons. However, in 1928 he expanded the title to
Sérénade grotesque, which fits the music much better, full as it is of surprises, both rhythmic and harmonic, with a plethora of dry arpeggiated chords marked pizzicatissimo. The composer in retrospect felt it was too much influenced by Chabrier (quite possibly by his
Bourrée fantasque) and it was not published until after his death.
from notes by Roger Nichols © 2011
La première composition pour piano de Ravel qui nous est parvenue s’intitule
Sérénade sur le manuscrit, ce qui pouvait laisser présumer que c’était une pièce facile, faite pour être jouée par des jeunes femmes dans les salons. Toutefois, en 1928, Ravel a transformé ce titre en
Sérénade grotesque, ce qui convient beaucoup mieux à cette musique qui regorge de surprises, à la fois rythmiques et harmoniques, avec pléthore d’accords arpégés secs marqués pizzicatissimo. Après coup, le compositeur a pensé qu’elle était trop influencée par Chabrier (peut-être par sa
Bourrée fantasque) et elle n’a été publiée qu’après sa mort.
extrait des notes rédigées par Roger Nichols © 2011
Français: Marie-Stella Pâris
Ravels früheste überlieferte Komposition trägt auf dem Manuskript den Titel
Sérénade, was zu der Annahme führen könnte, es handele sich dabei um ein gefälliges Salonstück für junge Damen. 1928 jedoch erweiterte Ravel den Titel zu
Sérénade grotesque, was viel besser zu dieser Musik passt, die voller rhythmischer und harmonischer Überraschungen steckt, wie etwa eine Fülle von trockenen arpeggierten Akkorden, die mit pizzicatissimo markiert sind. Der Komponist war rückblickend der Ansicht, dass das Werk zu sehr von Chabrier beeinflusst sei (möglicherweise von dessen
Bourrée fantasque) und es wurde erst nach seinem Tod veröffentlicht.
aus dem Begleittext von Roger Nichols © 2011
Deutsch: Viola Scheffel