This is one of the sonatas whose authenticity cannot be proved. If it isn’t Handel’s work, it is an extraordinarily good imitation of his style. The opening Adagio shows a typical relationship between the flute line and the bass, with imitations and overlapping phrases, as well as graceful shaping towards the cadence points. The second is a kind of two-voice fugue, not with formal entries, which would be awkward, but in the textural interchanges between voices—with, of course, episodes where the bass resumes a simple accompanying role. Then follows a brief Largo, in the tradition of short, melodically appealing, triple-metre slow third movements in Baroque four-movement sonatas; and last is a perky Allegro, beginning like an opera aria for one of Handel’s spirited
seconda donnas.
from notes by Stanley Sadie © 2001
C’est une des sonates dont l’authenticité ne peut être démontrée. S’il ne s’agit pas d’une œuvre de Haendel, il s’agit d’une extraordinairement bonne imitation de son style. Le premier mouvement, Adagio, révèle une parenté caractéristique entre la ligne de flûte et la basse, avec des imitations, un tuilage entre phrases et une manière élégante d’amener les cadences. Le deuxième mouvement est une sorte de fugue à deux voix, non pas présentée de manière stricte, ce qui serait maladroit, mais multipliant les échanges entre les voix, avec bien sûr des passages où la basse reprend son simple rôle d’accompagnement. Lui succède un bref Largo, dans la tradition des troisièmes mouvements lents, courts, mélodiquement plaisants et de rythme ternaire des sonates baroques en quatre mouvements; le dernier mouvement est un Allegro plein d’entrain, commençant comme un air d’opéra destiné à l’une des fougueuses
seconda donna haendéliennes.
extrait des notes rédigées par Stanley Sadie © 2001
Français: Josée Bégaud
Dies ist eine jener Sonaten, deren Echtheit sich nicht nachweisen läßt. Wenn sie nicht von Händel stammt, ist sie doch eine außerordentlich gute Imitation seines Stils. Das einleitende Adagio weist eine typische Beziehung zwischen Flötenmelodie und Baß mit Imitation und überlappenden Phrasen auf, außerdem elegante Hinführung zu den Kadenzpunkten. Der zweite Satz ist eine Art zweistimmiger Fuge, nicht mit formgerechten Einsätzen, die unbeholfen wirken würden, sondern im strukturellen Austausch zwischen den Stimmen—natürlich mit Episoden, in denen der Baß zu einer schlichten Begleitung zurückkehrt. Es folgt ein kurzes Largo in der Tradition knapper, melodisch ansprechender langsamer Sätze im Dreiertakt, wie sie für viersätzige Sonaten des Barock typisch sind; der letzte Satz ist ein munteres Allegro, das einsetzt wie die Arie einer temperamentvollen
seconda donna in einer von Händels Opern.
aus dem Begleittext von Stanley Sadie © 2001
Deutsch: Anne Steeb/Bernd Müller