The
Prélude et étude en arpèges (1923) was Busoni’s contribution to the
École des arpèges by his friend Isidore Philipp (1863–1958), an eminent piano teacher at the Paris Conservatoire. The
Prélude of this thirteen-page work features two sections in bitonal, delicate volante arpeggios surrounding a melancolico section that develops into a quasi-étude for left-hand tremolos; a toccata-like coda concludes the piece. The opening of the
Étude reminds one of Chopin’s first étude from Op 10, with fast arpeggios played above a cantus firmus in long values in the left hand. Marked violinisticamente articolato, the piece’s chief difficulty is the unusual passage of a finger above or below the rest of the hand. It ends, not surprisingly, with a flurry of arpeggios in both hands held by the pedal.
from notes by Marc-André Roberge © 2013
Le
Prélude et étude en arpèges (1923) est la contribution de Busoni à l’
École des arpèges de son ami Isidore Philipp (1863–1958), un éminent professeur de piano au Conservatoire de Paris. Le
Prélude de cette œuvre de 13 pages contient 2 sections en figurations bitonales délicates marquées volante, qui entourent une section melancolico, laquelle se développe en une quasi-étude pour les trémolos à la main gauche; la pièce se termine par une coda en style de toccate. Le début de l’
Étude rappelle la première étude de l’op. 10 de Chopin, avec ses arpèges rapides joués au-dessus d’un cantus firmus en valeurs longues à la main gauche. Marquée violonisticamente articolato, la principale difficulté de la pièce réside dans le passage inhabituel d’un doigt au-dessus ou en-dessous du reste de la main. Elle conclut, sans surprise, avec une rafale d’arpèges aux deux mains, tenue par la pédale.
extrait des notes rédigées par Marc-André Roberge © 2013
Das
Prélude et étude en arpèges (1923) war Busonis Beitrag zu der
École en arpèges seines Freundes Isidore Philipp (1863–1958), ein bedeutender Klavierpädagoge am Pariser Conservatoire. Das
Prélude dieses 13-seitigen Werks hat zwei Abschnitte mit bitonalen, grazilen volante-Arpeggien, die einen melancholischen Teil umschließen, der sich in eine Art Tremolo-Etüde für die linke Hand entwickelt; eine toccatenartige Coda schließt das Werk ab. Der Beginn der
Étude erinnert an Chopins erste Etüde aus op. 10 mit schnellen Arpeggien über einem Cantus firmus in langen Notenwerten in der linken Hand. Das Stück ist mit violinisticamente articolato überschrieben und die Hauptschwierigkeit liegt in der ungewöhnlichen Führung eines Fingers entweder ober- oder unterhalb der restlichen Hand. Es endet erwartungsgemäß mit einem Wirbel von Arpeggien in beiden Händen, die vom Pedal ausgehalten werden.
aus dem Begleittext von Marc-André Roberge © 2013
Deutsch: Viola Scheffel