Early in 1905 Bridge composed an ambitious Piano Quintet in D minor (H49). This was a muscular, four-movement work, with a huge piano part, brim full of musical ideas, but rather unwieldy and certainly lacking the refinement and elegance of his mature chamber works. After two performances in 1907, Bridge consigned it to a bottom drawer. Then in 1912 he took it up again. The revisions amounted to complete re-write, in which he fashioned something characteristic out of immature beginnings. The unbridled energy of the original first movement is toned down to be replaced by a more brooding inspiration infused with that ‘Gallic’ impulse. Bridge condensed the original second and third movements into a single span, the principal melody of the B major Adagio ma non troppo framing the fleet-footed A minor scherzo (Allegro con brio). The finale also benefitted from a major prune and the final climax is clinched by a re-introduction of the first and second subjects from the first movement. Bridge’s substantially revised the piano part in line with his
Phantasie Piano Trio (1907) and
Phantasy Piano Quartet (1910). Most of the angularities from 1905 have been smoothed out and there is a greater reliance on Fauré-inspired arpeggiated figuration.
from notes by Paul Hindmarsh © 2009
Au début de 1905, Bridge composa un ambitieux Quintette avec piano en ré mineur (H49), une partition vigoureuse, en quatre mouvements, dotée d’une immense partie de piano, débordante d’idées musicales, mais assez maladroite, n’ayant résolument ni le raffinement ni l’élégance des œuvres de chambre de la maturité. Après deux exécutions en 1907, Bridge relégua cette composition dans une armoire avant de la réviser en 1912. Il en résulta une complète réécriture à l’issue de laquelle les immatures prémices devinrent quelque chose de caractéristique. L’énergie débridée du premier mouvement original est attenuée, remplacée par une inspiration plus inquiétante, baignée de cet élan «français». Les deuxième et troisième mouvements originaux furent, eux, condensés en un seul volet, la mélodie principale de l’Adagio ma non troppo en si majeur encadrant le véloce scherzo en la mineur (Allegro con brio). Le finale bénéficia également d’un important élaguage et l’apogée terminal se clôt sur une réintroduction des deux premiers sujets du premier mouvement. Bridge a substantiellement revu la partie de piano dans la veine de son
Phantasie Piano Trio (1907) et de son
Phantasy Piano Quartet (1910). Les côtés anguleux de 1905 ont, pour la plupart, été lissés et il y a une dépendance accrue vis-à-vis de la figuration arpégée d’inspiration fauréenne.
extrait des notes rédigées par Paul Hindmarsh © 2009
Français: Hypérion
Anfang 1905 komponierte Bridge ein ambitiöses Klavierquintett in d-Moll (H49). Dies war ein muskulöses viersätziges Werk mit einer enormen Klavierpartie voller musikalischer Ideen, aber eher sperrig und ohne die Eleganz und Raffinesse seiner reifen Kammermusikwerke. Nach zwei Aufführungen 1907 steckte Bridge es in eine Schublade und arbeitete erst 1912 wieder daran. Die Revisionen führten zu einer totalen Neufassung des Werks, in der er aus unreifen Anfängen etwas Charakteristisches schuf. Die ungezügelte Energie des ursprünglichen ersten Satzes wird gedämpft und durch einen grüblerischen Einfall ersetzt, der von jenem „gallischen“ Impuls durchdrungen ist. Bridge kondensierte den originalen zweiten und dritten Satz in einen einzigen, dessen Hauptmelodie des H-Dur-Adagio ma non troppo das leichtfüßige a-Moll-Scherzo (Allegro con brio) umrahmt. Das Finale profitierte auch von einer gewaltigen Kürzung, und die Wiedereinführung des ersten und zweiten Themas aus dem ersten Satz bringen die abschließende Steigerung mit sich. Bridge revidierte die Klavierstimme gründlich nach dem Beispiel seines
Phantasie-Klaviertrios (1907) und
Phantasie-Klavierquartetts (1910). Die meisten rauen Kanten von 1905 wurden abgefeilt, und das Werk verlässt sich mehr auf von Fauré inspirierte Arpeggiofigurationen.
aus dem Begleittext von Paul Hindmarsh © 2009
Deutsch: Renate Wendel