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The Study of Love

French songs and motets of the 14th century
Gothic Voices, Christopher Page (conductor) Detailed performer information
Download only
Previously issued on CDA66619
Label: Helios
Recording details: May 1992
Boxgrove Priory, Chichester, United Kingdom
Produced by Martin Compton
Engineered by Tony Faulkner
Release date: September 2008
Total duration: 58 minutes 9 seconds

Cover artwork: Saint Jerome in his study by Master Theodoric of Prague (fl1348-1367)
A panel painting from the Castle of Karlstein, now in the National Gallery, Prague
 

Awards

GRAMOPHONE EDITOR'S CHOICE / CRITICS' CHOICE

Reviews

‘Subtle, intelligent performances reflecting the refined art of 14th-century French music’ (BBC Music Magazine Top 1000 CDs Guide)

‘A wonderful addition to the catalogue, and the recorded sound … is superlative’ (Gramophone)

‘A simply superb CD … a recording which you might use to snare those as yet unconverted and resistant to the beauties of the Gothic. Most highly recommended’ (Fanfare, USA)

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This recording completes a three-part series featuring the songs and motets of the French Ars Nova, initiated by The Medieval Romantics (Helios CDH55293), and continued by Lancaster and Valois (Helios CDH55294). The title of this third recording is the most pertinent of all, for the poets and composers of fourteenth-century France did indeed regard love as a study. Our cover illustration is a reminder that the narrative poets of the period often present themselves as retiring individuals who have learned all they know of love from books. When the poet of La grant biauté speaks of ‘Nature’, for example, he uses a personification enriched by several centuries of thought and imagination in both Latin and vernacular (Chaucer’s Parlement of Fowles provides a fine example in Middle English), while figures such as ‘Envie’, ‘Desir’ and ‘Amours’, ubiquitous in these poems, evoke the tradition of the narrative romances whose authors were expected to share their knowledge of Biblical and classical story with their readers. If the scholar shown on our cover were not St Jerome, one might imagine him to be a poet checking his knowledge of Marticius (for Marticius qui fu), the basilisk (for Le basile), Euclid and Pygmalion (for Fist on, dame) or the labyrinth that Daedalus made for Minos (for En la maison Dedalus).

The musical resources displayed in these pieces are extensive. Puis que l’aloe ne fine has the kind of sinuous melody, with musical phrases of unpredictable length and momentary flashes of musica ficta colour, that French composers of the Ars Nova always loved; we find similar qualities in La grant biauté, Combien que j’aye and Renouveler me feïst, this last being one of the earliest ‘New Year’ songs in the repertory. Several pieces in four parts, particularly the anonymous Jour a jour (a popular work to judge by the number of surviving copies) and Le basile, by Solage, reveal the desire for sweet and consonant harmony, occasionally embittered by moments of dissonance, which characterizes a good deal of fourteenth-century French writing in four parts. Particularly striking, perhaps, are the two pieces in the ‘B flat’ tonality (that is to say with a double flat signature) that was especially favoured by composers in the decades around 1400. Of these two songs, Marticius qui fu and Fist on, dame, the first owes something to the mature style of Machaut in the rhythmic gestures of its texted voice. Both are robust compositions with almost swaggering melodies.

Guillaume de Machaut is featured on all three recordings of this series. Trop plus / Biauté paree / Je ne suis is a three-part motet that welcomes a very sprightly performance. Many years ago, David Munrow recorded the piece at a very slow tempo; this brings out the dissonances but may sometimes deprive the cross-rhythms and fragmented musical phrases of their excitement. Dame, je vueil endurer and Se mesdisans are drawn from Machaut’s collection of monophonic virelais, a variety of music which only Machaut chose to produce and notate in the fourteenth century and which invariably, as here, reveals his distinctive musical voice. In a similar way, Tres bonne et belle could not be the work of any other Ars Nova composer; its palette of dissonant colours, with prominent fourths and sevenths, seems distinctively Mascaudian.

Il me convient guerpir is one of the latest pieces. Probably dating from the early fifteenth century, it is a distinguished member of a small group of songs composed for two equal voices. Finally, there is the Gloria by Pycard. It belongs here in that Pycard was apparently a Frenchman, although his music is only known from the English Old Hall Manuscript, and his rhythmic intricacies recall the French Ars subtilior. In rhythmic terms, this Gloria is one of the most complex mass compositions in the entire medieval repertory; at times, the upper voices travel so far away from the basic tactus or ‘beat’, and the lower voices, holding sustained notes, do so little to assert it, that all sense of metrical organization is lost. I hope that the pieces by Pycard recorded for this series will help to establish the reputation of this extraordinary artist as one of the leading composers of his generation.

Christopher Page © 1992

Cet enregistrement vient compléter une série en trois parties consacrée aux chansons et motets de l’ars nova française, commencée avec The Medieval Romantics («Les romantiques médiévaux», Helios CDH55293) et continuée avec Lancaster and Valois (Helios CDH55294). Le titre de ce troisième enregistrement est le plus pertinent des trois, car les poètes et les compositeurs français du quatorzième siècle considéraient vraiment l’amour comme un sujet d’étude. L’illustration de la couverture nous rappelle que les poètes conteurs de cette époque se présentent souvent sous les traits d’individus réservés, dont la connaissance de l’amour est purement livresque, et l’on peut trouver une certaine résonnance érudite dans nombre de rondeaux, virelais et plus encore de ballades du quatorzième siècle. Lorsque le poète de La grant biauté parle de la Nature, par exemple, il se réfère à une personnalisation enrichie par plusieurs siècles de méditation et de rêveries en latin et en langue vernaculaire (dont le Parlement of Fowles de Chaucer offre un bel exemple en moyen anglais), alors que des personnages comme «Envie», «Désir», et «Amours», omniprésents dans ces poèmes, renvoient à la tradition des récits qui étaient si souvent lus à haute voix en compagnie, et dont les auteurs et les auditeurs étaient censés partager le même système de références classiques et autres. Si l’érudit qui figure sur notre couverture n’était pas Saint Jérome avec son chapeau de cardinal, on aurait pu l’imaginer être un poète de l’amour, en train de faire des recherches approfondies sur Marticius (pour Marticius qui fu), le basilic (pour Le basile), Euclide et Pygmalion (pour Fist on, dame), ou le labyrinthe que Dédale avait fait pour Minos (pour En la maison Dedalus).

Les ressources musicales en évidence dans ces morceaux sont très étendues. La mélodie de Puis que l’aloe ne fine est sinueuse, avec des phrases musicales à la longueur imprévisible et des éclats colorés momentanés de musica ficta que les compositeurs français de l’ars nova ont toujours adoré; nous trouvons des qualités similaires dans La grant biauté, Combien que j’aye et Renouveler me feïst (ce dernier étant l’un des premiers chants de Nouvel An dans le répertoire chanté français). Plusieurs morceaux en quatre parties, particulièrement l’anonyme Jour a jour (ouvrage très populaire à en juger par le nombre de copies qui ont survécu) et Le basile, par Solage, mettent au jour cette recherche d’une harmonie douce en consonante, avec des moments de dissonance apportant une certaine amertume, qui caractérise une bonne partie de la musique française du quatorzième siècle pour quatre voix. Deux morceaux frappants, sans doute, sont ceux en tonalité si bémol (c’est-à-dire avec le bémol doublé) très populaire auprès de nombreux compositeurs aux alentours de 1400. Le premier de ces deux chants (Marticius qui fu) n’est pas sans rappeler le style de maturité de Machaut, tout spécialement dans les manifestations rythmiques.

Guillaume de Machaut figure sur les trois enregistrements de cette série. Trop plus / Biauté paree / Je ne suis est un motet en trois parties qui, à notre grande surprise, semble encourager une exécution à une vitesse proche de celle de la lumière. Il y a près de vingt ans, David Munrow avait enregistré ce morceau avec un très lent tempo, ce qui fait certainement ressortir les dissonances (comme un critique l’avait remarqué à l’époque) mais peut aussi faire disparaître l’excitation inhérente aux rythmes croisés et aux phrases musicales fragmentées. Dame, je vueil endurer et Se mesdisans proviennent de sa collection de virelais monophoniques, un genre de musique que seul Machaut avait choisi de produire et de noter au quatorzième siècle et qui révèle invariablement, comme c’est le cas ici, sa voix musicale si distinctive. Tres bonne et belle, pareillement, n’aurait pu être l’œuvre d’aucun autre compositeur de l’ars nova; sa palette de couleurs dissonantes, avec ses quatrièmes et ses septièmes accentuées, est typiquement Mascaudienne.

Il me convient est l’un des derniers morceaux. Il remonte au début du quinzième siècle et constitue un ensemble distingué pour un petit groupe de chants composés pour deux voix égales. Pour terminer, on trouve ici le Gloria de Pycard. Il est bien à sa place, dans la mesure où Pycard était probablement Français, même si sa musique n’est connue que par l’intermédiaire du manuscrit anglais «Old Hall»; ses complexités rythmiques évoquent le subtilior de l’ars nova française. En ce qui concerne le rythme, ce Gloria est peut-être la composition pour messe la plus complexe de tout le répertoire médiéval; à certains moments, les voix du haut s’éloignent à tel point du rythme de base tandis que les voix du bas, qui prolongent les notes, font si peu pour le rétablir, que l’on perd tout sens d’une organisation métrique. Les extraordinaires complexités de notation de ce motet isorythmique justifieraient une étude pour elles seules.

Christopher Page © 1992
Français: Mariane Rosel-Miles

Diese Aufnahme bildet den Abschluß einer dreiteiligen Serie von Liedern und Motetten der französischen ars nova, die mit The Medieval Romantics (Helios CDH55293) begann und sich mit Lancaster und Valois (Helios CDH55294) fortsetzte. Der Titel dieser dritten Einspielung ist von allen der sachdienlichste, da die französischen Dichter und Komponisten des 14. Jahrhunderts die Liebe in der Tat als ein Studium betrachteten. Die Illustration auf der Hülle ist ein Beispiel davon, daß sich die Dichter jenes Zeitalters oft als menschenscheue Individuen darstellten, die ihr ganzes Wissen über die Liebe einzig und allein aus Büchern bezogen; daher haben so manche Rondeaux oder Virelais oder besonders die Balladen des 14. Jahrhunderts auch einen Anflug von Scholastik. Wenn beispielsweise der Dichter von La grant biauté über die Natur spricht, geschieht dies mittels einer Personifizierung, hinter der die in lateinischer oder mundartlicher Sprache ausgedrückte Denkweise und Vorstellungskraft vieler Jahrhunderte steht, während Gestalten wie „Envie“, „Desir“ und „Amour“, allgegenwärtig in diesen Gedichten, die erzählerischen Romanzen evozieren, die traditionsgemäß so oft in Gesellschaft vorgelesen wurden und von deren Autoren erwartet wurde, daß sie ihre Kenntnis biblischer und klassischer Geschichten an ihre Zuhörer weitergaben. Wenn der auf der Hülle dargestellte Gelehrte nicht der heilige Hieronymus mit Kardinalshut wäre, könnte man sich einen Liebesdichter vorstellen, der eifrig Informationen über Marticius nachschlägt (für Marticius qui fu), über die Basilika (für Le basile), über Euklid und Pygmalion (für Fist on, dame) oder über das für den Minotaurus von Dädalus erbaute Labyrinth (für En la maison Dedalus).

Die in diesen Stücken an den Tag gelegten musikalischen Mittel sind beträchtlich. Puis que l’aloe hat die geschmeidige Melodik und die musikalischen Phrasen von unberechenbarer Länge mit kurzen Blitzen in musica ficta-Tonfärbung, die von den Komponisten der ars nova so geliebt wurden; ähnliches ist in La grant biauté, Combien que j’aye und Renouveler me feïst zu finden, wobei letzteres eines der ersten „Neujahrslieder“ des französischen Liedrepertoires ist. Mehrere vierstimmige Lieder, besonders das anonyme Jour a jour (nach der Anzahl der erhaltenen Exemplare zu urteilen, ein sehr populäres Werk) und Le basile von Solage offenbaren den Wunsch nach einer lieblichen und konsonanten Harmonik, die von kurzen dissonanten Momenten getrübt wird; dies ist typisch für einen Großteil der Kompositionen für vier Stimmen im Frankreich des 14. Jahrhunderts. Besonders eindrucksvoll sind vielleicht die beiden Lieder Marticius qui fu und Fist on, dame, beide in B-Dur, einer Tonart (mit Doppel-b-Vorzeichnung), die von vielen Komponisten der Zeit bevorzugt wurde. Das erste der beiden Lieder verdankt einiges dem reifen Stil Guillaume Machauts, besonders in den rhythmischen Gesten der Textstimme. Beide Kompositionen sind robuster Natur mit recht forscher Melodik.

Guillaume Machaut ist auf allen drei Einspielungen präsent. Trop plus / Biauté paree / Je ne suis ist eine dreiteilig gegliederte Motette, die—zu unserem Erstaunen—nahezu dazu einlädt, mit Lichtgeschwindigkeit gesungen zu werden. Vor etwa zwanzig Jahren machte David Munrow eine Aufnahme in einem sehr langsamen Tempo; dies stellt, wie ein Kritiker damals bemerkte, die Dissonanzen heraus, kann jedoch gelegentlich die Gegenrhythmen und bruchstückhaften musikalischen Phrasen ihrer Spannung berauben. Dame, je vueil endurer und Se mesdisans wurden Sammlungen von einstimmigen Virelais entnommen, einer Art Musik, die im 14. Jahrhundert nur von Machaut produziert und aufgezeichnet wurde und die jedesmal wieder dessen ureigene musikalische Sprache offenbart. Ebenso konnte Tres bonne et belle auch von keinem anderen Komponisten der ars nova stammen: die Palette von dissonanten Tonfarben mit hervorstechenden Quarten und Septimen ist unverwechselbar.

Il me convient ist etwas jüngeren Datums, nämlich Anfang des 15. Jahrhunderts, und ist ein distingiertes Mitglied einer kleinen Liedergruppe für zwei gleiche Stimmen. Den Abschluß bildet das Gloria von Pycard. Es gehört hierher, da Pycard anscheinend Franzose war, obwohl seine Musik nur durch das englische Old Hall Manuscript bekannt ist. Seine komplizierte Rhythmik läßt überdies an die französische ars subtilior denken. Das Gloria ist, rhythmisch gesehen, wohl die komplizierteste Komposition der gesamten Messengattung des Mittelalters. Zeitweilig entfernen sich die oberen Stimmen soweit vom Grundtakt oder der „Zählzeit“ und die unteren Stimmen tragen mit ihren gehaltenen Tönen so wenig zu seiner Festsetzung bei, daß jedes Gefühl einer taktischen Organisation abhanden gekommen zu sein scheint. Die außerordentliche Vielschichtigkeit von Notation und Isorhythmie dieser Komposition verdient einen Essay für sich.

Christopher Page © 1992
Deutsch: Eike Hibbett

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