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Some of the most illuminating thoughts on Simpson’s Symphony No 1 are offered by his fellow symphonist, Edmund Rubbra:
Let it be said at once that this is a most remarkable work, not only as a first symphony but as a symphony. There is not a trace of diffidence in facing the issues of symphonic thought; indeed to write a symphony in one continuous movement lasting about 26 minutes argues an assurance that is usually arrived at late in one’s composing life … the music is rugged and uncompromising but intensely logical in its thought and if there are more than occasional echoes of Nielsen in it, both in the scoring and the actual music, it is an influence that has been so absorbed and transmuted that one is aware of an attitude rather than another personality. It is this attitude that I find so compelling … the scoring is everywhere integrated with the music; by which I mean that the composer never introduces effects for their own sake. The score is first-rate because the music is first-rate, and I could give no further praise.
The symphony embraces a highly original formal design: a continuous structure which, by twice modifying the unit of time within the unchanging pulse, corresponds to the three parts in a symphony: moderato (first movement), slow movement and fast finale. Like Simpson’s first string quartet this symphony is unified further by pursuing an argument that revolves around two pivotal tonalities placed a tritone apart, A and E flat.
The opening ‘movement’ presents two main thematic groups, the first fierce and fully scored, the second calmly flowing and contrapuntal. Both these subjects provide the essential components of all that is to occur in this symphony.
After an arresting minor-third high trumpet call the principal ideas of the first group are stated: a terse, grinding figure on trombones set against a rising string theme, and an assertive, descending motif on A which closes in a diminuendo. The second group is a fugato announced on high violins, and conjures some magical, half-lit sonorities. Throughout this music the expression is very restrained, pensive and sempre pianissimo, despite minor disturbances from piccolo and oboe which recall ideas from the first group of themes. The ensuing development alternates fully-scored, extended climaxes which generate enormous fervour and exhilarating harmonic movement with peaceful interludes clearly derived from the fugato. The minor-third trumpet figure announces the modified return of the first group which brings the movement to a full close in E flat.
It is very rare for any early symphony to attain the level of polyphonic mastery that Simpson achieves in the central part of his first symphony, whose purity of expression and quiet grandeur is unique in the world of contemporary music. The only influence that the listener may readily recall is Palestrina, though the expansive design and harmonic simplicity is strongly typical of Simpson. This ‘slow movement’, whose main idea is an inversion of the second theme (fugato) of the ‘first movement’, falls into two sections, each featuring contrasting orchestral sonorities. The first of these is for strings alone and rises to a lyrical climax. A mysterious transition at the entry of the horns introduces a gently pulsating rhythm in the lower strings which glimpses momentarily into the world of the ‘Finale’. The second section resumes the tranquillity and is dominated by woodwinds and horns.
The last part of the symphony (‘Finale’) assumes a fast, swinging, triple-time pulse, the old triplet quavers now becoming a bar of 3/4. The two main themes of the work are further transformed as A major is briefly reinstated. But there is also an important reference to the central movement of the symphony in the early stages of the ‘Finale’ as the brass emerge in E flat, reverting to the initial time values, before A major is regained once more, and the energetic momentum is resumed. This mastery of ‘current’ or ‘movement’, so crucial to Simpson’s art, is already completely assimilated in this symphony. A long development section featuring insistent cross-rhythms drives the music forward, culminating in a majestic fugato based on the original trombone figure heard in the symphony’s opening bars. For the last time the music swings from E flat to A; a terse coda stated above a thrilling, insistent timpani A concludes this highly compact work in a spirit of great ebullience and irresistible vitality.
Robert Simpson’s Symphony No 1 is scored for a standard symphony orchestra, without percussion but with the addition of an extra pair of high D trumpets. It is published by Alfred Lengnick & Co.
from notes by Matthew Taylor © 1996
Edmund Rubbra, confrère symphoniste de Simpson, nous offre certaines des réflexions les plus éclairantes sur la Symphonie no1:
Disons d’emblée qu’il s’agit d’une œuvre remarquable, non seulement comme première symphonie, mais aussi comme symphonie. Pas la moindre trace de manque de confiance en soi ne transparaît dans le face à face avec les problèmes de la pensée symphonique; écrire une symphonie en un mouvement continu de quelque vingt-six minutes atteste en effet une assurance ordinairement contemporaine de la fin de la vie d’un compositeur … La musique, rude et inflexible, n’en est pas moins intensément logique, et si elle présente d’occasionnels échos de Nielsen, dans l’instrumentation comme dans la musique même, cette influence a été tellement absorbée et transmuée que l’on a davantage conscience d’une attitude que d’une autre personnalité. C’est cette attitude que je trouve si envoûtante … L’instrumentation est constamment intégrée à la musique: j’entends par là que le compositeur n’introduit jamais les effets pour le plaisir. La partition est de premier ordre parce que la musique est de premier ordre, et je ne saurais être plus élogieux.
Cette symphonie embrasse une conception formelle très originale, savoir une structure continue qui, en modifiant par deux fois l’unité de temps à l’intérieur du rythme immuable, correspond aux trois parties d’une symphonie: moderato (premier mouvement), mouvement lent, et finale rapide. À l’instar du Premier Quatuor à cordes de Simpson, cette œuvre va plus avant dans l’unification en développant un argument qui tourne autour du la et du mi bémol, les deux tonalités «pivot» séparées par un triton. Le «mouvement» d’ouverture présente deux grands groupes thématiques, l’un féroce et pleinement instrumenté, l’autre contrapuntique et calme. Ces deux sujets fournissent les composantes essentielles de tout ce qui va arriver dans cette symphonie.
Passé un saisissant appel de trompettes en tierce mineure, les idées principales du premier groupe sont énoncées: une figure concise, stridente, jouée par les trombones et sise contre un thème ascendant interprété par les cordes; un motif descendant, autoritaire, sur le la, qui s’achève dans un diminuendo. Le second groupe, un fugato annoncé par des aigus de violons, fait apparaître quelques sonorités magiques, en demi-teinte. Tout au long de cette musique, l’expression, très contenue, est pensive et sempre pianissimo, en dépit de perturbations mineures dues au piccolo et aux hautbois, qui rappellent les idées du premier groupe thématique. Le développement qui s’ensuit fait alterner des points culminants entièrement instrumentés et vastes, générateurs d’une ferveur immense doublée d’un mouvement harmonique exaltant, avec des interludes paisibles, clairement dérivés du fugato. La figure de trompettes en tierce mineure annonce la reprise modifiée du premier groupe, qui conduit le mouvement à un finale en mi bémol.
Il est très rare qu’une symphonie de jeunesse atteigne le niveau de maîtrise polyphonique auquel Simpson parvient dans la partie centrale de cette première symphonie, dont la pureté d’expression et la grandeur paisible sont uniques dans le monde de la musique contemporaine. La seule influence que l’auditeur peut immédiatement déceler est celle de Palestrina, même si la conception expansive et la simplicité harmonique sont fort typiques de Simpson. Ce «mouvement lent», dont le thème principal est une inversion du second thème (fugato) du «premier mouvement», compte deux sections, qui mettent chacune en scène des sonorités orchestrales contrastantes. La première, pour cordes seules, s’élève jusqu’à un apogée lyrique. Une mystérieuse transition à l’entrée des cors introduit un rythme doux dans les cordes inférieures, laissant entrevoir un instant l’univers du finale. La seconde section, dominée par les bois et les cors, renoue avec la tranquillité.
L’ultime partie de la symphonie (‘finale’) assume un rythme ternaire rapide, cadencé, les croches des triolets devenant une mesure à 3/4. Les deux thèmes principaux de l’œuvre sont transformés lors du bref rétablissement du la majeur. Une importante référence au mouvement central de la symphonie anime en outre les premiers moments du ‘finale’, lorsque les cuivres émergent en mi bémol, revenant aux valeurs initiales. Puis le la majeur est à nouveau de retour, avec reprise de l’élan énergique. Cette maîtrise du «courant» ou «mouvement», si cruciale pour l’art de Simpson, est déjà parfaitement assimilée dans cette symphonie. Une longue section de développement, mettant en scène des contre-rythmes insistants, entraîne la musique vers l’avant pour culminer dans un majestueux fugato fondé sur la figure de trombones originelle entendue dans les mesures d’ouverture de la symphonie. La musique vire une dernière fois du mi bémol au la; une coda concise, énoncée au-dessus d’un insistant la aux timbales, conclut cette œuvre extrêmement compacte dans un esprit de grande exubérance et d’irrésistible vitalité.
Cette première symphonie de Simpson est écrite pour un orchestre symphonique standard, sans percussion mais avec ajout d’une paire de trompettes en ré.
extrait des notes rédigées par Matthew Taylor © 1996
Français: Hypérion
Einige der aufschlußreichsten Überlegungen zu Simpsons Symphonie Nr. 1 liefert sein Kollege, der Symphoniker Edmund Rubbra:
Es sollte gleich zu Anfang bemerkt werden, daß es sich hier um ein höchst bemerkenswertes Werk handelt, nicht nur unter der Kategorie Erste Symphonie, sondern als Symphonie allgemein. Nicht eine Spur von Zurückhaltung wird bei der Auseinandersetzung mit Fragen von symphonischem Denken deutlich; eine einsätzig-durchgehende, 26-minütige Symphonie zu schreiben, läßt fürwahr eine Selbstsicherheit erkennen, die man gewöhnlich erst gegen Ende seiner Komponistenlaufbahn erreicht … Die Musik ist rauh und kompromißlos, jedoch äußerst logisch durchdacht, und sollten sich in ihr öfter als nur gelegentlich Nielsen-Elemente widerspiegeln—sowohl in der Schreibweise der Partitur als auch in der eigentlichen Musik—so handelt es sich dabei um einen Einfluß, der so verinnerlicht und umgewandelt wurde, daß man eine persönliche Haltung darin erkennt und nicht etwa eine andere Persönlichkeit. Es ist diese persönliche Haltung, die ich so bezwingend finde … Die Orchestrierung ist durchgehend in die Musik integriert, womit ich meine, daß der Komponist nie Effekte nur um der Effekte Willen einsetzt. Die Partitur ist erstklassig, denn die Musik ist erstklassig, und mein Lob könnte nicht größer ausfallen.
Die Symphonie ist von einer sehr originellen formalen Anlage; eine durchgehende Struktur, die durch zweifaches Modifizieren der Zeiteinheit innerhalb des unveränderten rhythmischen Pulses dem dreiteiligen Aufbau einer Symphonie entspricht: Moderato (erster Satz), langsamer Satz und schnelles Finale. Ebenso wie Simpsons Erstes Streichquartett wird diese Symphonie durch die Weiterführung einer Auseinandersetzung, die sich um zwei zentrale, nur einen Tritonusschritt voneinander liegenden Tonalitäten, nämlich A- und Es-Dur, dreht, weiter in sich geschlossen.
Der „Anfangssatz“ präsentiert zwei thematische Gruppen, von denen die erste ungestümer Natur ist und die gesamte Partitur miteinbezieht, die zweite jedoch sanft fließend und kontrapunktisch. Diese beiden Themen liefern die wesentlichen Komponenten für alle weiteren Entwicklungen in dieser Symphonie.
Nach einem markanten hohen Mollterz-Trompetensignal werden die Hauptideen der ersten Gruppe dargelegt: eine knappe, schleifende Figur der Posaunen, die einem ansteigenden Thema der Streicher entgegengesetzt wird, und ein bestimmtes Abwärtsmotiv in A-Dur, welches mit einem diminuendo endet. Bei der zweiten Gruppe handelt es sich um ein Fugato, das von hohen Violinstimmen angekündigt wird und einige magische, halbdunkle Wohlklänge herbeizaubert. Der Ausdruck dieses gesamten Musikabschnittes ist sehr verhalten, gedankenverloren und sempre pianissimo ungeachtet leichter Störungen durch Pikkoloflöte und Oboe, welche die Ideen der ersten Themengruppe wieder aufgreifen. Die nachfolgende Durchführung ist ein Wechselspiel von erweiterten, die gesamte Partitur einbeziehenden Höhepunkten, die enorme Leidenschaft entfachen und eine anregende, harmonische Bewegung mit ruhigen Zwischenspielen, die ganz klar vom Fugato abgeleitet sind, erzeugen. Die Mollterz-Figur der Trompete kündigt die Wiederholung der nun modifizierten ersten Gruppe an, was den Satz ganz in Es-Dur enden läßt.
Es ist eine Seltenheit, daß eine frühe Symphonie einen solch hohen Grad an polyphoner Beherrschung bezeugt, wie sie von Simpson im Mittelteil seiner Ersten Symphonie, dessen Ausdrucksklarheit und sanfte Grandeur einzigartig in der Welt der zeitgenössischen Musik sind, gezeigt wird. Der einzige Einfluß, den der Zuhörer umgehend erkennen mag, ist der Palestrina-Stil, obwohl der expansive Entwurf und die harmonische Simplizität in höchstem Maße typisch für Simpson sind. Dieser „langsame Satz“, dessen Hauptidee die Umkehrung des zweiten Themas (Fugato) des „ersten Satzes“ ist, unterteilt sich in zwei Teile, von denen jeder kontrastierende orchestrale Klänge aufweist. Der erste Teil ist nur für Streicher bestimmt und spitzt sich zu einem lyrischen Höhepunkt zu. Eine mysteriöse Überleitung beim Einsatz der Hörner führt einen sanft pulsierenden Rhythmus in den tieferen Streicherstimmen ein, welcher ab und an einen vorgreifenden Blick in das „Finale“ erlaubt. Der zweite Teil läßt die vorherige Ruhe wieder einkehren und wird von Holzbläsern und Hörnern dominiert.
Der letzte Teil der Symphonie (‘Finale’) hat einen schnellen, schwingenden, Tripel-Rhythmus, wobei die vorherigen Tripel-Achtelnoten zu einem 3/4-Takt werden. Die zwei Hauptthemen des Werkes werden durch eine kurze Wiedereinführung von A-Dur weiter transformiert. In den ersten Takten des „Finales“ ist jedoch auch ein wichtiger Verweis auf den zentralen Satz der Symphonie zu erkennen, und zwar als die Blechbläser in Es eintauchen und zu den anfänglichen Zeiteinheiten zurückkehren, bevor die Tonart A-Dur noch einmal erreicht und das energische Moment wieder aufgegriffen wird. Die Kunst des „Flusses“ oder der „Bewegung“, die so ausschlaggebend für Simpsons Schaffen ist, ist bereits fester Bestandteil dieser Symphonie. Eine lange Durchführungspassage mit nachdrücklichen Gegenrhythmen treibt die Entwicklung der Musik voran und kulminiert in einem majestätischen Fugato, welches auf der ursprünglichen, in den Anfangstakten der Symphonie zu hörenden Posaunenfigur aufgebaut ist. Ein letztes Mal schwingt die Tonart von Es- nach A-Dur; eine knappe Coda, die auf einem durchdringenden, nachdrücklichen A der Pauke aufgebaut ist, beschließt dieses äußerst kompakte Werk mit einer Stimmung der Überschwenglichkeit und unwiderstehlicher Lebendigkeit.
Robert Simpsons Erste Symphonie ist für Standard-Symphonieorchester geschrieben, ohne Schlagzeug, jedoch mit zwei zusätzlichen hohen D-Trompeten.
aus dem Begleittext von Matthew Taylor © 1996
Deutsch: Manuela Hübner
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