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from notes by Sir Charles Mackerras © 2007
L’Andante met en œuvre une même complexité d’idées contrastantes. Le caractère solennel des phrases initiales enchaîne sur une cantilène chaleureuse et soutenue. Une phrase ornementale des violons, jouée en réponse à une reprise à la basse de la phrase d’introduction, constituera plus loin l’assise d’un magnifique épisode conduisant à un sommet d’intensité. On trouve également un déroutant passage de transition, en tonalité mineure, rehaussé de syncopes, tels des soupirs, et d’un extraordinaire bouleversement métrique (pendant un moment, la musique semble sur rythme binaire au lieu du mètre ternaire du mouvement dans son ensemble). Il y a là un splendide second thème, sur lequel les instruments à vent se hissent au premier plan, que Haydn devait citer dans sa Symphonie nº 98 lorsqu’il apprit la mort de Mozart.
Trompettes et timbales, silencieuses dans l’Andante, entrent doucement presque dès le début du Menuet, rétablissant le caractère aristocratique de la Symphonie. Mozart, ce qui est bien dans sa manière, non seulement accorde aux trompettes un rôle prééminent de fanfare pour souligner ce sentiment de solennité mais oriente également le mouvement dans une direction différente, d’une éloquence plus sensible, tandis qu’un passage pour bois solistes prolonge et intensifie la descente chromatique du thème principal.
Le finale de la «Jupiter» est l’exemple, parmi de nombreux autres, le plus développé du recours par Mozart à des techniques contrapuntiques pour enrichir la forme sonate. D’un côté les thèmes attestent ce caractère enjoué que l’on attend d’un finale de symphonie; de l’autre ils sont tous conçus de manière à se compléter les uns les autres au sein d’un vaste ensemble élaboré de constructions contrapuntiques. Le motif initial de quatre notes est une formule courante du XVIIIe siècle, utilisée précédemment par Mozart en d’autres occasions (par exemple dans la Sonate pour piano et violon K481). Il retentit ici de manière particulièrement familière du fait qu’il a déjà été entendu dans la section centrale (Trio) du Menuet, également au début de l’Andante à la basse ainsi que, déguisé et sous une forme ornementée, dans la phrase pleine d’ardeur du premier mouvement. Depuis presque le début, après que ce thème d’introduction a donné lieu à une exposition fuguée à cinq parties, et jusqu’à la coda, où cinq thèmes différents sont entendus ensemble en une sorte de ronde, la virtuosité compositionnelle de Mozart est ouvertement à l’œuvre. L’ensemble est sous-tendu d’une extraordinaire énergie, à une forme d’excitation intellectuelle se mêlant le sentiment d’un grand dessein mais aussi un goût du divertissement. Si le titre «Jupiter» n’est certes pas authentique, la musique, assurément, a quelque chose de divin.
extrait des notes rédigées par Duncan Druce © 2010
Français: Michel Roubinet
Das Andante weist ein ähnlich komplexes Netz kontrastierender Gedanken auf. Die Förmlichkeit der Anfangsphrase führt zu einer innigen, getragenen Kantilene; eine verzierte Phrase in den Violinen, als Antwort auf die Wiederholung der Anfangsphrase im Bass, formiert sich zur Basis einer herrlichen, in die Höhe aufsteigenden Episode. Auch eine beunruhigende Überleitung in Moll ist vorhanden, mit seufzenden Synkopierungen und einem ungewöhnlichen Aufbrechen der Metrik (eine Weile scheint die Musik im Zweiertakt zu sein, statt des sonst in diesem Satz üblichen Dreiertaktes). Ein schönes zweites Thema—das Haydn in seiner Symphonie Nr. 98 zitierte, nachdem er von Mozarts Tod erfahren hatte—rückt die Bläser in den Vordergrund.
Im Menuett gesellen sich die im Andante abwesenden Trompeten und Pauken hinzu und geben der Symphonie ihren aristokratischen Charakter zurück. Typisch für Mozart ist, dass er den Trompeten nicht nur eine imposante Fanfare gestattet, um den Eindruck der Feierlichkeit zu verstärken, sondern den Satz noch dazu in eine andere, gefühlvolle Richtung lenkt, wenn ein Abschnitt für Soloholzbläser den chromatischen Abstieg des Hauptthemas erweitert und intensiviert.
Das Finale der Jupiter-Symphonie ist eine der markantesten von vielen Gelegenheiten, wo Mozart die Sonatenform durch kontrapunktische Techniken bereichert. Auf einer Ebene haben die Themen den lebendigen Charakter, den man im Finale einer Symphonie erwartet; auf einer anderen Ebene sind sie alle darauf ausgelegt, in einem kunstvollen Konstrukt kontrapunktischer Beziehungen miteinander zu harmonieren. Das aus vier Noten bestehende Anfangsmotiv ist eine gängige Formel des 18. Jahrhunderts, die Mozart schon vorher verschiedentlich benutzt hatte (in der Sonate für Klavier und Violine zum Beispiel). Hier klingt es besonders vertraut, da es bereits im Trioteil des Menuetts zu hören war, als Basslinie zu Beginn des Andantes sowie, von Verzierungen umkleidet, in der sehnsuchtsvollen Phrase im ersten Satz. Von den wenigen Takten an, wenn dieses Anfangsthema eine fünfstimmige fugierte Exposition entstehen lässt, bis hin zur Coda, wo fünf verschiedene Themen in einer Art Reigen zu hören sind, beweist Mozart seine kompositorische Virtuosität. Und das Ganze beseelt ein ungewöhnlicher Geist, eine Mischung aus intellektueller Erregung, erhabener Ordnung und Spaß an der Sache. Der Titel ‘Jupiter’ mag nicht authentisch sein, aber die Musik hat auf jeden Fall etwas Gottähnliches.
aus dem Begleittext von Duncan Druce © 2010
Deutsch: Gudrun Meier
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![]() Two of Mozart’s C major orchestral favourites in early nineteenth-century chamber garb.» More |