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Tchaikovsky once again sought Taneyev’s advice, and received confirmation that the main problem was the lack of virtuosity in the piano-writing. Tchaikovsky was now undecided whether to leave the concerto as it stood (he had already promised it in this form to the pianist Louis Diémer), or to expand it into a full-length concerto with the addition of two more movements (which would provide opportunities for greater pianistic display). In the end, he died without completing the sketched outlines of a planned Andante and Finale, and Taneyev edited these afterwards, publishing them under a separate opus number (Op 79). Taneyev, once again, premiered both the single-movement version, in 1895, and the three-movement version the following year.
from notes by Marina Frolova-Walker © 2010
Le concerto débute par un thème inhabituel confié aux bassons (les autres bois se joignant à eux par la suite)—clairement destiné à être héroïque et imposant, mais encore contenu à sa première exposition. Chose inhabituelle chez Tchaïkovski, ce magnifique thème manque de mouvement harmonique et est assis sur une pédale de tonique, ce qui le rapproche des premiers thèmes que l’on trouve souvent dans les symphonies de Glazounov. Une section centrale contrastée introduit des images plus dérangeantes—fantastiques à la manière de Casse-Noisette—mais qui disparaissent au retour du thème initial, alors triomphal. Le deuxième thème, lyrique, dans la tonalité éloignée de sol majeur, nous entraîne dans un univers de calme et de tranquillité, mais un troisième thème survient encore, une danse vive à la russe, installée dans une texture de toccata, avec certains changements harmoniques surprenants et une écriture pianistique plus idiomatique. Tchaïkovski prépare des tempêtes dans le développement, mais au lieu de conduire au triomphe ou à la tragédie, elles s’estompent à chaque fois dans les accents du deuxième thème calme. Pour transformer le développement en format concerto, Tchaïkovski s’est facilité la tâche en le scindant en une section purement orchestrale et une grande section de piano solo (la principale cadence). La réexposition est encore plus dynamique grâce à une nouvelle harmonisation du premier thème qui l’éloigne de ses origines statiques, alors qu’une brillante coda mène le concerto à une conclusion pleine de vie.
Tchaïkovski a une fois encore demandé conseil à Taneïev, qui lui a confirmé que le principal problème était le manque de virtuosité de l’écriture pianistique. Tchaïkovski n’arrivait pas à décider si le concerto devait rester tel quel (il l’avait déjà promis sous cette forme au pianiste Louis Diémer) ou s’il fallait l’élargir en un concerto de taille normale, en y ajoutant deux autres mouvements (ce qui permettrait d’augmenter l’étalage pianistique). En fin de compte, il est mort sans avoir achevé les esquisses d’un Andante et Finale projetés, et Taneïev en a réalisé l’édition par la suite, qu’il a publiés sous un numéro d’opus séparé (op. 79). Une fois encore, Taneïev a créé la version en un seul mouvement en 1895 et la version en trois mouvements l’année suivante.
extrait des notes rédigées par Marina Frolova-Walker © 2010
Français: Marie-Stella Pâris
Das Konzert beginnt mit einem ungewöhnlichen Thema, das von den Fagotten gespielt wird (die anderen Holzbläser kommen später dazu)—es soll dies offensichtlich heroisch und imposant klingen, doch beim ersten Mal erscheint es noch etwas gedämpft. Ungewöhnlich für Tschaikowsky ist, dass diese wunderschöne Thema kaum harmonische Bewegung hat und in der Tonika verankert ist, was an die Anfangsthemen erinnert, die oft in den Symphonien Glasunows zu finden sind. In einem kontrastierenden Mittelteil finden sich beunruhigendere Bilder—fantastischer Art, ähnlich dem Nussknacker—doch werden diese bei der Rückkehr des Anfangsthemas, das nun triumphierend auftritt, verworfen. Das zweite, lyrische Thema steht in der entfernten Tonart G-Dur und hebt die Zuhörer auf ein Plateau der Stille und Ruhe, doch das dritte Thema steht noch bevor, ein lebhafter Tanz à la russe, der in einer toccata-artigen Textur mit einigen überraschenden harmonischen Wechseln und einer ausdrucksvolleren Klavierstimme erklingt. In der Durchführung lässt Tschaikowsky mehrere Stürme heraufziehen, doch haben diese keine triumphalen oder auch tragischen Ausgänge, sondern verschwimmen jedes Mal mit Klängen des zweiten, ruhigen Themas. Die Aufgabe, die Durchführung in Solokonzert-Format zu konvertieren, wurde durch ein Aufspalten in einen rein orchestralen Teil und eine lange Passage für Klavier solo (die Hauptkadenz) erleichtert. Der Reprise wird durch eine neue Harmonisierung des ersten Themas, die es aus seinen statischen Ursprüngen reißt, mehr Dynamik verliehen und eine brillante Coda bringt das Konzert zu einem lebensbejahenden Schluss.
Tschaikowsky bat Taneyev wiederum um Rat und es wurde ihm bestätigt, dass das Hauptproblem im Klavierpart läge, dem es an Virtuosität fehle. Tschaikowsky konnte sich nun nicht entscheiden, ob er das Konzert so stehen lassen sollte, wie es war (er hatte es bereits in dieser Form dem Pianisten Louis Diémer versprochen), oder ob er zwei weitere Sätze hinzufügen und es zu einem vollständigen Klavierkonzert ausdehnen sollte (was dann Gelegenheiten bieten würde, mehr virtuose Passagen für den Solisten einzufügen). Letztendlich starb er, bevor er die Skizzen eines geplanten Andante und Finale ausarbeiten konnte. Taneyev edierte diese später und gab sie unter einer eigenen Opuszahl (op. 79) heraus. Auch dieses Mal gab Taneyev die Uraufführung sowohl der einsätzigen Version im Jahre 1895 als auch der dreisätzigen Version im darauffolgenden Jahr.
aus dem Begleittext von Marina Frolova-Walker © 2010
Deutsch: Viola Scheffel
![]() A stellar cast has been assembled for a two-disc set that includes one of the most famous concertos in the repertoire. Tchaikovsky’s Piano Concerto No 1 has certainly achieved warhorse status—but in the expert hands of Stephen Hough it is a new cr ...» More |