Christophe Huss
Le Devoir
décembre 2020

Kolesnikov aime-t-il trop le son qu’il produit ? Il est sûr qu’il y a dans ce disque une recherche obsessionnelle de la sonorité. Mais la démarche n’est pas gratuite, car la narration et le goût de l’ornementation éblouissent et nous mènent dans les ultimes variations (transition des Variations 29 et 30 et fin de cette dernière) jusqu’à l’inouï. L’esthète Kolesnikov nous livre « ses » Goldberg, sans déformer « les » Goldberg. Et cet apport est aussi majeur que fascinant.

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