Christophe Huss
Le Devoir
juillet 2015

L’ensemble vocal londonien Polyphony est un choeur de chambre d’une quarantaine de chanteurs en moyenne. Lors de notre récente entrevue avec le compositeur Morten Lauridsen, ce dernier a cité Polyphony et son chef Stephen Layton comme ses interprètes de prédilection de ses oeuvres (réparties en 2 CD Hyperion, Lux aeterna et Nocturnes). Polyphony, qui s’est aussi fait remarquer dans une anthologie, Cloudburst, consacrée à Eric Whitacre, poursuit son parcours sans faute avec ce programme américain dévolu à la génération précédente, celle des compositeurs nés entre 1899 et 1918. Comme pour nombre de compositeurs, de Schumann à Britten, leurs oeuvres a cappella, à part l’Agnus Dei de Barber, sont inconnues. Les Four Motets de Copland sont la grande découverte d’un CD remarquable et précieux pour les amateurs, capté dans une vaste acoustique d’église.

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