For these pieces, I adopt in general the readings of
Weelkes, which appears to give a revision of the probably earlier
Nevell text. After a long pavan in the minor, this one is in C major (Ionian), and Byrd continues to alternate the kind of structure since this is another short ‘8-bar’ pavan. We can now begin to appreciate Byrd’s grand pavan and galliard sequence in
Nevell rather more fully, since he not only alternates long pavans with short ones, he also uses in these first four works four quite different modes: Dorian (C minor); Mixolydian (G major); Aeolian (A minor); Ionian (C major). Normally, as a regular ‘8-bar’ construction, both the pavan and its galliard would have three strains with varied repeats, that is, six 8-bar sections making a total of 48 semibreves for each movement. However, this galliard has four strains, not three, but since the last two are each of only four bars (each repeated), the overall length is the same despite the internal organisation being different. The same procedure may be seen in only one other Byrd galliard (BK4b). The pavan of this C major work starts, most unusually, on the chord of F major. For both pieces the left hand has an unusually high tessitura, giving the works a particularly light and airy sonority which is as much responsible for its contrast with the third and fifth pavans in the Nevell sequence as are the differences of length and minor/major mode. The
Nevell copyist, John Baldwin, admiringly ascribed the piece at the end to
mr w. birde, homo memorabilis.
from notes by Davitt Moroney © 1999
J’adopte ici les variantes du manuscrit
Weelkes, sans doute une révision du texte trouvé dans
Nevell. Après une longue pavane en mineur, voici une autre, courte, en majeur (ut, ionien). Le schéma d’alternance de Byrd continue, car c’est une autre pavane “à huit”. Nous pouvons ainsi commencer à mieux apprécier la séquence de pavanes et gaillardes dans
Nevell, car non seulement le compositeur alterne les longues pavanes avec les courtes, mais en plus les quatre premières utilisent chacune un mode différent : dorien, deux fois transposé (ut mineur) ; mixolydien (sol majeur) ; éolien (la mineur) ; ionien (ut majeur).
La pavane de la quatrième paire commence de façon inhabituelle pour une pièce en ut majeur, sur un acccord de fa majeur. Si ces pièces étaient construites “à huit” de façon normale, on trouverait dans chacune, trois strophes, avec leur reprise variée, soit six sections de huit mesures. Ici, exceptionnellement, la gaillarde comporte quatre strophes et non pas trois ; mais, puisque les deux dernières sont de quatre mesures chacune, il n’en résulte pas une différence de longueur globale, mais seulement d’organisation interne. Le même procédé se trouve dans une seule autre gaillarde de Byrd (BK4b). Dans les deux parties du diptyque, la main gauche est maintenue dans une position haute sur le clavier, ce qui lui donne une sonorité particulièrement légère qui, à son tour, renforce le contraste avec les troisième et cinquième pavanes de la séquence, autant que les différences de modes et de longueurs de strophes. Le copiste de Nevell, John Baldwin, attribue l’œuvre avec admiration à mr w. birde, homo memorabilis.
extrait des notes rédigées par Davitt Moroney © 1999