In
Alleluia. Veni, electa mea Taverner only provided music for the Alleluia and its
jubilus or melismatic extension, but it is clear from instructions given in a setting of the same text by Nicholas Ludford (c1480–c1542) that the same polyphony should also be used for the choral part of the verse, ‘speciem tuam’. The performance recorded here conforms to the liturgical practice of Taverner’s time, including the use of two singers for the ‘solo’ portions of the chant. The top voice carries the chant melody, in mostly equal note values, a feature shared by a number of Taverner’s liturgical settings, while the three lower voices, after some initial snatches of imitation, provide a rhythmically animated and varied free counterpoint. Taverner responds to the spirit of the
jubilus with a succession of overlapping scale passages which create a fine sense of climax.
from notes by John Heighway © 2000
Dans
Alleluia. Veni, electa mea, pour quatre voix («Alleluia. Viens, toi que j’ai élue et je te placerai sur mon trône car le roi a désiré ta beauté. Alleluia.»), Taverner ne fournit de la musique que pour l’Alleluia et son
jubilus ou prolongement mélodieux, mais il est très clair d’après les instructions données dans une mise en musique du même texte par Nicholas Ludford (vers 1480–vers 1542) que la même polyphonie devait également être utilisée pour la partie chorale de la strophe, «speciem tuam». L’exécution enregistrée ici est conforme à la coutume liturgique de l’époque de Taverner sans oublier le recours à deux chanteurs pour les parties solo du chant. La voix la plus haute porte la mélodie du chant, dans des valeurs de notes essentiellement égales, un trait que l’on rencontre dans plusieurs mises en musique liturgiques de Taverner, tandis que les trois voix les plus basses, après quelques bribes initiales d’imitation, fournissent un contrepoint libre rythmiquement animé et varié. Taverner répond à l’esprit du
jubilus par une succession de passages de gammes qui se chevauchent et créent un point culminant d’un bel effet.
extrait des notes rédigées par John Heighway © 2000
Français: Martine Erussard
Im
Alleluia. Veni, electa mea versah Taverner nur das Halleluja und den
jubilus oder die melismatische Erweiterung mit Musik, es geht jedoch ganz eindeutig aus den Anweisungen in einer Vertonung desselben Textes durch Nicholas Ludford (etwa 1480–1542) hervor, dass dieselbe Mehrstimmigkeit auch für den chorischen Teil des Verses, dem „speciem tuam“ zu benutzen ist. Die hier eingespielte Aufführung hält sich an den liturgischen Brauch der Zeit Taverners, was auch für den Einsatz von zwei Sängern für die „Solo“-Teile des Cantus gilt. Die Oberstimme trägt die Cantus-Melodie zu meist gleichen Notenwerten—ein Stilmerkmal, das vielen von Taverners liturgischen Vertonungen gemein ist, während die drei unteren Stimmen nach einigen anfänglichen Takten Imitation einen rhythmisch animierten und verschiedenartigen freien Kontrapunkt bringen. Taverner kommt dem Geist des
jubilus mit einer Sequenz ineinander übergreifenden Tonleiterpassagen nach, die das Gefühl eines Höhepunktes vermitteln.
aus dem Begleittext von John Heighway © 2000
Deutsch: Eike Hibbett