The voluntary played here, being in
Nevell, must predate 1591, but only just. The manuscript’s table of contents calls it the
voluntarie lesson. It opens with a short prelude that, in the most literal sense, sets the tone (Mixolydian G major). The same approach may be heard in another G major fantasia, BK63. The last section develops even further the idea already heard at the ends of Fancies BK46 and 25. In those works the closing idea lasted 7 and 12 semibreves, repectively; now it has become a long paragraph lasting 16 semibreves that comes to a climax in driving syncopated rhythms that recall the last section of BK46; once again, the whole paragraph is repeated with newly invented figuration, bringing the work to a flourishing close.
from notes by Davitt Moroney © 1999
La
Voluntary jouée ici, étant dans
Nevell, doit dater d’avant 1591, mais à peine. La table des matières du manuscrit l’appelle
Voluntarie lesson. L’œuvre commence par un court prélude qui, d’une façon littérale, donne le ton (en l’occurence, sol majeur, mixolydien). On peut observer la même façon de commencer dans une autre fantaisie en sol majeur, BK63. La dernière partie développe plus encore l’idée déjà explorée à la fin des fantaisies BK46 et 25. Dans ces deux compositions, la dernière idée musicale dure sept et douze semi-brèves respectivement ; maintenant Byrd l’étire pour en faire un grand paragraphe de seize semi-brèves dont le point culminant s’énonce avec des syncopes puissantes qui rappellent la dernière partie du BK46. Comme dans les autres fantaisies, toute la phrase est reprise et renouvelée par une figuration élaborée, qui complète cette belle fantaisie de façon réjouissante.
extrait des notes rédigées par Davitt Moroney © 1999