A beautiful, slow song, to be performed sadly (tristamente), opens No 12. It is stated only once by the violin with an unembellished harmonic accompaniment in the piano. A solo violin interlude leads to the moderato four-bar tune with two variations (‘They say, my little sweetheart, You don’t love me any more’). A short reminder of the opening song and a violin passage bring us to an A–B–A form csárdas dance tune, which has variations on the first part (in the major). The minor-key middle section is twice repeated. A fast, sixteen-bar additional subject with modulative alterations encompasses the finale.
from notes by Amnon Shaham © 2004
Une très belle chanson lente à jouer avec tristesse (tristamente) ouvre la no 12, «Ma petite tourterelle». Elle n’est présentée qu’une fois par le violon, avec un accompagnement harmonique sans fioritures au piano. Un interlude au piano seul mène au motif moderato à quatre mesures, et deux variations («Ils disent, ma petite bien-aimée, que tu ne m’aimes plus»). Un court rappel de la chanson d’ouverture et un passage au violon introduisent une danse csárdás de forme A–B–A, dont la première partie (ton majeur) emploie des variations. La section centrale dans un ton mineur est répétée deux fois. Un sujet rapide à seize mesures vient compléter l’ensemble par ses altérations de modulation, et englobe le finale.
extrait des notes rédigées par Amnon Shaham © 2004
Français: Marie Luccheta
Ein wunderschönes, langsames Lied, das traurig (tristamente) auszuführen ist, eröffnet Nr. 12, „Meine kleine Turteltaube“. Es wird nur einmal von der Violine mit einer schlichten harmonischen Klavierbegleitung gespielt. Ein Zwischenspiel für Solovioline leitet zu der viertaktigen Moderato-Melodie hinüber, die zwei Variationen hat („Sie sagen, mein kleiner Schatz, dass du mich nicht mehr liebst“). Es wird noch einmal kurz an das Anfangslied erinnert, bevor eine Violinpassage zu einer Csárdas-Tanzmelodie in einer A–B–A-Form hinüberleitet, deren erster Teil (in der Durtonart) variiert wird. Der Mittelteil in Moll wird zweimal wiederholt. Ein schnelles, sechzehntaktiges Thema mit Modulationen führt das Finale herbei.
aus dem Begleittext von Amnon Shaham © 2004
Deutsch: Viola Scheffel