This berceuse with its central gentle habanera, though hugely indebted to Chopin, finds Gottschalk at his reflective best. Inspired by some lines of Victor Hugo (‘Dans ce monde de mensonges / Moi j’aimerai mes douleurs / Si mes rêves sont tes songes / Si mes larmes sont tes pleurs’), a first version of
Reflets du passé was composed in 1847 but has since been lost. This second version from nearly a decade later was published as No 3 of a projected series of twelve ballades entitled
Rayons et Ombres. The title page tells us that No 1 is called
La Sérénade (which I have been unable to identify) while No 2 is
Ricordati. What the other nine pieces were (to have been) must remain a mystery.
Reflets du passé is dedicated to someone with the unlikely name of ‘Ratheb Nags’.
from notes by Jeremy Nicholas © 2000
Quoique fort redevable à Chopin, cette berceuse, avec sa douce habanera centrale, nous révèle un Gottschalk au mieux de sa réflexion. Une première version de
Reflets du passé, désormais perdue, fut composée en 1847, inspirée par quelques vers de V. Hugo («Dans ce monde de mensonges / Moi j’aimerai mes douleurs / Si mes rêves sont tes songes / Si mes larmes sont tes pleurs»). La présente version, la seconde, écrite presque dix ans plus tard, fut publiée en tant que no3 d’un projet de douze ballades:
Rayons et Ombres. La page de titre nous apprend que la ballade no1 s’intitule
La Sérénade (je n’ai pu l’identifier) et la no2
Ricordati (cf. supra). La nature des neuf autres pièces demeure un mystère.
Reflets du passé est dédié à quelqu’un répondant à l’improbable nom de «Ratheb Nags».
extrait des notes rédigées par Jeremy Nicholas © 2000
Français: Hypérion
Diese Berceuse mit einer sanften Habanera im Zentrum ist zwar in hohem Maße Chopin verpflichtet, zeigt Gottschalk jedoch in besinnlicher Hochform. Angeregt durch einige Zeilen von Victor Hugo („Dans ce monde de mensonges / Moi j’aimerai mes douleurs / Si mes rêves sont tes songes / Si mes larmes sont tes pleurs“), komponierte er 1847 eine erste Fassung der
Reflets du passé, die jedoch seither verlorengegangen ist. Die fast ein Jahrzehnt danach entstandene zweite Fassung ist als Nr. 3 einer geplanten Serie von zwölf ballades mit dem Titel
Rayons et Ombres erschienen. Die Titelseite informiert uns, daß die (von mir nicht zu identifizierende) Nr. 1
La Sérénade heißt, die Nr. 2
Ricordati. Welches die übrigen neun Stücke waren (bzw. hätten sein sollen), bleibt ungeklärt.
Reflets du passé ist jemandem mit dem unglaubwürdigen Namen „Ratheb Nags“ gewidmet.
aus dem Begleittext von Jeremy Nicholas © 2000
Deutsch: Anne Steeb/Bernd Müller