The early work
Gloria Patri (1992) was a partial essay in minimalism, although Dubra’s particular brand always carries with it opulent melodic lines. Dubra describes his approach to this piece as an instrumental one to which he would be unlikely to return. The opening, like the A flat major
Ave Maria III, creates the atmosphere of a multitude in prayer. Over this ever-increasing cacophony soars a soprano chant which in turn leads into a homophonic hymn of praise from the whole choir. A minimalist texture is created at ‘Sicut erat in principio’ against which the sopranos emerge once again with their familiar chant. An intense, repetitious build up for ‘et in saecula saeculorum’ unexpectedly gives way to a hushed ‘Amen’. With a pivotal twist to B major, Dubra adds a meditative ‘Alleluia’ section. However he chooses to break the hypnotic spell of this passage with an unresolved, and indeed unexpected, chord.
from notes by Rupert Gough © 2009
Le
Gloria Patri (1992) est une œuvre de jeunesse qui a été en partie un essai minimaliste, mais la marque spécifique de Dubra comporte toujours des lignes mélodiques opulentes. Dubra décrit son approche de cette pièce comme instrumentale et comme une approche à laquelle il est peu probable qu’il revienne. Le début, comme l’
Ave Maria III en la bémol majeur, crée l’atmosphère d’une multitude en prière. Sur cette cacophonie toujours croissante s’élève une psalmodie de sopranos qui mène à son tour à un hymne homophonique de louange de l’ensemble du chœur. Une texture minimaliste survient sur «Sicut erat in principio» («comme il était au commencement») contre laquelle les sopranos émergent une fois encore avec leur psalmodie familière. Une concentration intense et répétitive sur «et in saecula saeculorum» («et dans les siècles des siècles») fait place de manière inattendue à un «Amen» feutré. Avec une torsion qui permet de pivoter vers si majeur, Dubra ajoute un «Alléluia» méditatif. Il choisit toutefois de rompre le charme hypnotique de ce passage avec un accord non résolu et en fait inattendu.
extrait des notes rédigées par Rupert Gough © 2009
Français: Marie-Stella Pâris
Das frühe Werk
Gloria Patri (1992) war teilweise ein Versuch in Minimalismus, obwohl Dubras spezifische Marke immer üppige Melodielinien mit sich bringt. Dubra beschreibt seinen Ansatz zu diesem Stück als instrumental und sagte auch, dass er ihn wahrscheinlich nicht wieder aufgreifen würde. Der Anfang kreiert, wie im As-Dur
Ave Maria III, die Atmosphäre einer Menschenmenge im Gebet. Über dieser zunehmenden Kakophonie schwebt eine Sopranmelodie, die ihrerseits in eine homophone Lobeshymne des ganzen Chores führt. Bei „Sicut erat in principio“ („wie es war im Anfang“) beginnt ein minimalistischer Satz, aus dem die Sopranstimmen wiederum mit ihrer bekannten Melodie hervortreten. Eine intensive, repetitive Steigerung zu „et in saecula saeculorum“ („und von Ewigkeit zu Ewigkeit“) weicht unerwartet einem verhaltenen „Amen“. Mit einer entscheidenden Wendung nach H-Dur fügt Dubra ein meditatives „Alleluia“ hinzu. Er bricht den hypnotischen Zauber dieser Passage jedoch bewusst und schließt mit einem unaufgelösten—und unerwarteten Akkord.
aus dem Begleittext von Rupert Gough © 2009
Deutsch: Renate Wendel